État des écoulements

  • État 2023 Mauvais : 49% des cours d’eau suivi étaient en écoulement continu (inférieur au seuil établit de 50%).
  • Tendance 2023 stable : en comparaison avec les 5 dernières années.
    État et tendance validés lors du groupe de travail général du 7 mars 2024.

Les principaux résultats en un clin d’œil !

Pourcentage toujours en écoulement continu du linéaire suivi durant l’année 2023 :

Objectif :

L’objectif est de mettre en évidence le linéaire qui est toujours en écoulement continu (visible et faible ou perceptible).

Description :

Il existe deux réseaux de suivi :


Le suivi des assecs en linéaire effectué par les Fédérations de Pêche de Poitou-Charentes avec la forte participation des Associations des pêcheurs aux lignes (AAPPMA) et de certains techniciens de rivière. Ces données sont synthétisées par l’Agence Régionale de la Biodiversité Nouvelle-Aquitaine (ARB NA), sous forme de cartes.

L’Observatoire National Des Étiages (ONDE) de l’OFB (effectif depuis 2012 : il remplace le Réseau Départemental d’Observation des Écoulements (RDOE) complété par le Réseau d’Observatoire des Crises d’Assecs (ROCA)) avec un suivi par point.

Plus d’infos sur le site de l’OFB.


Ce descripteur est construit à partir des linéaires du suivi des fédérations de pêche. Grâce à la compilation des distances, on peut obtenir des valeurs que l’on peut comparer chaque année pour observer l’évolution des écoulements.

Choix des seuils et de l’état :

Pour définir les différents états (bon, moyen et mauvais) de cet indicateur, nous avons déterminé les seuils suivants. Ils correspondent à différents niveaux de pourcentages de cours d’eau toujours en écoulement continu.


Le suivi des fédérations de pêche :

Les fédérations de pêche assurent le suivi des assecs par observation des cours d’eau tous les 15 jours, du 15 juin au 1er octobre. Le suivi se fait sur environ 200 km de cours d’eau au total sur le bassin de la Charente. Dans ce réseau, chaque département remplit une carte qui est transmise à l’ARB NA qui fait une synthèse globale sur tout le bassin versant. Au final, nous disposons donc d’un nombre de km de cours d’eau « en faible écoulement », « en rupture d’écoulement » et « en assec » avec un tableau bilan.

Quels cours d’eau sont suivis ?
Tous les cours d’eau ne sont pas suivis et certains sous-bassins sont plus suivis que d’autres. Les prospections effectuées par les fédérations de pêche ne sont pas aléatoires mais correspondent à des suivis aux mêmes endroits chaque année. Certains bassins sont ciblés par rapport à d’autres en fonction de leurs assecs plus ou moins importants.

Résultats :

AnnéeLinéaire total suivi (km)Linéaire toujours en écoulement continu (km)% toujours en écoulement continu
2011235997541%
20122367117350%
20132517181472%
20142362176775%
20152441161066%
20162577161763%
20172396121851%
20182588159262%
20192562139755%
20202827160857%
20212599176868%
20222776104037%
20232398119149%
Linéaire (et pourcentage) toujours en écoulement continu (sur toutes les campagnes du 15 juin au 1er octobre)(données fournies par l’ARB NA)


Site de l’ARB NA et le site du Réseau Partenarial des Données sur l’Eau, le RPDE.
La carte bilan de l’année 2023 est consultable ci-dessous :

Il est possible d’observer les bilans de chacune des 8 campagnes individuellement. Les cartes sont consultables sur le site du Réseau Partenarial des Données sur l’Eau (RPDE).Suivi du Groupement des Fédérations de Pêche

Les écoulements par espèce :

Pour l’anguille, les ruptures d’écoulement et les assecs sont pénalisants quelque soit l’endroit car l’espèce est rencontrée sur tout le bassin versant.
Pour les aloses, cet indicateur n’a pas trop d’intérêt actuellement car les sites de frayères actuels et de grossissement des larves et juvéniles sont situés dans des zones jamais en assec ou en rupture d’écoulement. Cependant, si par la suite le front de migration de la grande alose augmente, selon les informations historiques, les assecs pourraient avoir un impact sur des sites de frayères.
Pour les lamproies, comme pour les aloses, les frayères actives actuelles ne sont pas soumises aux assecs.
Les salmonidés sont des poissons qui colonisent l’amont des bassins et sous-bassins pour les reproductions. pour eux, les assecs et ruptures d’écoulement sont très impactants.


Fournisseurs de données :

Le Groupement Régional des Fédérations de Pêche de Poitou-Charentes rassemble les données et les fourni à l’ARB NA. Les AAPPMA, les Fédérations de Pêche ainsi que certains syndicats de rivière (Né et Antenne) réalisent les suivis et la récupération des informations.

Compléments d’informations avec les suivis de l’OFB :

Suivi de l’observatoire sur le site web ONDE
Des synthèses et des cartes sont disponibles sur le site du Réseau Partenarial des Données sur l’Eau (RPDE) : lien : Suivi OFB

Débits à Chaniers (axe Charente)

  • État 2022 Mauvais : le débit à Chaniers (axe Charente) est passé sous le DOE 87 jours et 42 jours sous le DCR.
  • Tendance 2022 à la baisse : en comparaison avec les 5 dernières années.
    État et tendance validés en groupe de travail le 14 mars 2023.

Objectif :

L’objectif est de suivre le débit à Chaniers pour aider à la compréhension des variations des migrations et des reproductions des poissons migrateurs cibles.
Il a été décidé de suivre les dépassements ou non du débit d’objectif d’étiage (DOE) et du débit de crise (DCR).

Le DOE est la valeur de débit mensuelle au-dessus de laquelle sont assurés la coexistence normale de tous les usages et le bon fonctionnement du milieu aquatique.
Le DCR est la valeur de débit journalier en dessous de laquelle sont mises en péril l’alimentation en eau potable et la survie des espèces présentes dans le milieu.

Description :

Le débit d’un cours d’eau est un paramètre essentiel à prendre en compte dans le suivi des populations de poissons migrateurs car il influe sur la capacité du poisson à migrer. Il peut agir aussi sur l’efficacité de la reproduction et la survie des larves et juvéniles.
Le but est de chercher à expliquer une éventuelle modification du comportement des poissons migrateurs cibles suite à des variations de débits.
Le site de Chaniers (site de mesure appelé Beillant) a été choisi car il est le plus en aval et permet de donner une image significative du débit général de la Charente pour nos poissons migrateurs en montaison.

Localisation du site de Chaniers (Beillant) sur la carte du BV Charente.

Des seuils ont été choisis pour décider à partir de quel moment le débit est bon ou mauvais. Pour l’instant, nous avons pris comme seuils les DOE et DCR.

A Chaniers, le DOE est fixé à 15 m³/s et le DCR à 9 m³/s.

Il a été défini les seuils suivant :

  • l’état annuel est bon si le débit journalier est toujours supérieur au DOE.
  • l’état annuel est moyen si le débit est passé sous le DOE mais n’est jamais descendu sous le DCR.
  • l’état annuel est mauvais si durant au moins 1 jour le débit est passé sous le DCR.

Résultats :

Les débits journaliers à Chaniers en 2022 ont été compilés dans le graphique ci-dessous.

En 2022, le débit est passé sous le DOE 87 jours et 42 jours sous le DCR, l’état du débit à Chaniers est donc qualifié de mauvais.

Suivi de 2004 à 2022 :
Le bilan du nombre de jours durant lesquels le DOE d’une part et le DCR d’autre part ont été dépassés, est présenté dans l’histogramme ci-dessous.

Pour avoir plus de précisions par saison, consulter le tableau ci-dessous :


Fournisseurs de données :

Les données de débits sont consignées dans la banque HYDRO et au niveau du Service de Prévision des Crues (SPC). L’EPTB Charente traite les données en ce qui concerne les cours d’eau du basin versant de la Charente.
De plus, le Tableau de Bord des données sur l’eau du site de l’EPTB Fleuve Charente fourni les débits de certaines stations (voir Tableau 1) ainsi que les coefficients et pourcentages DOE/DOC et DCR/DCC (DOE=Débit d’Objectif d’Etiage, DCR=Débit de CRise, DCC=Débit Caractéristique de Crue).

Débits à Chaniers (axe Charente)

  • État 2023 Mauvais : le débit à Chaniers (axe Charente) est passé sous le DOE 87 jours et 42 jours sous le DCR.
  • Tendance 2023 à la baisse : en comparaison avec les 5 dernières années.
    État et tendance validés en groupe de travail le 7 mars 2024.

Objectif :

L’objectif est de suivre le débit à Chaniers pour aider à la compréhension des variations des migrations et des reproductions des poissons migrateurs cibles.
Il a été décidé de suivre les dépassements ou non du débit d’objectif d’étiage (DOE) et du débit de crise (DCR).

Le DOE est la valeur de débit mensuelle au-dessus de laquelle sont assurés la coexistence normale de tous les usages et le bon fonctionnement du milieu aquatique.
Le DCR est la valeur de débit journalier en dessous de laquelle sont mises en péril l’alimentation en eau potable et la survie des espèces présentes dans le milieu.

Description :

Le débit d’un cours d’eau est un paramètre essentiel à prendre en compte dans le suivi des populations de poissons migrateurs car il influe sur la capacité du poisson à migrer. Il peut agir aussi sur l’efficacité de la reproduction et la survie des larves et juvéniles.
Le but est de chercher à expliquer une éventuelle modification du comportement des poissons migrateurs cibles suite à des variations de débits.
Le site de Chaniers (site de mesure appelé Beillant) a été choisi car il est le plus en aval et permet de donner une image significative du débit général de la Charente pour nos poissons migrateurs en montaison.

Localisation du site de Chaniers (Beillant) sur la carte du BV Charente.

Des seuils ont été choisis pour décider à partir de quel moment le débit est bon ou mauvais. Pour l’instant, nous avons pris comme seuils les DOE et DCR.

A Chaniers, le DOE est fixé à 15 m³/s et le DCR à 9 m³/s.

Il a été défini les seuils suivant :

  • l’état annuel est bon si le débit journalier est toujours supérieur au DOE.
  • l’état annuel est moyen si le débit est passé sous le DOE mais n’est jamais descendu sous le DCR.
  • l’état annuel est mauvais si durant au moins 1 jour le débit est passé sous le DCR.

Résultats :

Les débits journaliers à Chaniers en 2023 ont été compilés dans le graphique ci-dessous.

En 2023, le débit est passé sous le DOE 87 jours et 2 jours sous le DCR, l’état du débit à Chaniers est donc qualifié de mauvais.

Suivi de 2009 à 2023 :
Le bilan du nombre de jours durant lesquels le DOE d’une part et le DCR d’autre part ont été dépassés, est présenté dans l’histogramme ci-dessous.

Pour avoir plus de précisions par saison, consulter le tableau ci-dessous :


Fournisseurs de données :

Les données de débits sont consignées dans la banque HYDRO et au niveau du Service de Prévision des Crues (SPC). L’EPTB Charente traite les données en ce qui concerne les cours d’eau du basin versant de la Charente.
De plus, le Tableau de Bord des données sur l’eau du site de l’EPTB Fleuve Charente fourni les débits de certaines stations (voir Tableau 1) ainsi que les coefficients et pourcentages DOE/DOC et DCR/DCC (DOE=Débit d’Objectif d’Etiage, DCR=Débit de CRise, DCC=Débit Caractéristique de Crue).

Qualité des masses d’eaux côtières (2019)

Bilan provisoire sur les résultats acquis dans le cadre du programme de surveillance de la DCE 2000/60/CE. Ce bilan, basé sur les critères DCE, correspond à l’état des masses d’eau réalisé à partir des derniers résultats validés (données 2018). Il ne se substitue pas à l’état des lieux officiel qui figure dans le SDAGE Adour-Garonne.

  • État 2020 mauvais : suivant le bilan DCE au 04/03/2020.
  • Tendance 2020 constante : en comparaison avec les années antérieures.
    État et tendance validés par le groupe général Tableau de Bord en 7 avril 2020.

Objectif :

L’objectif est de connaître la qualité de l’eau littorale par le suivi des états écologiques et chimiques des masses d’eau côtières selon la Directive Cadre sur l’Eau (DCE). (accéder au site générale DCE-Ifremer).

Description de l’indicateur :

On utilisera les informations générales de la qualité de l’eau fournies par l’IFREMER et l’Agence de l’Eau Adour Garonne grâce au suivi de la qualité des masses d’eau suivant les grilles de qualité DCE qui donnent les états écologiques et chimiques de l’eau.
Il y a 5 masses d’eau côtières et de transitions au total sur notre littoral.
Pour cette variable, on suivra uniquement les 3 masses d’eaux côtières (FRFC01 – Côte nord est île d’Oléron, FRFC02 – Pertuis charentais et FRFC03 – Côte ouest île d’Oléron).
Plus dinfos : carte des masses d’eau

La qualité des masses d’eau est présentée par élément de qualité (hydrologie, phytoplancton, contaminants chimiques, macroalgues,…) ou de façon globale.

Fournisseurs de données :

La collecte de ces données est réalisée par l’IFREMER et l’AEAG.
Sur le site Internet d’IFREMER, on peut accéder aux données : accéder au site générale, et à la carte des masses d’eau.
On peut aussi trouver de nombreuses informations sur les réseaux de suivi de la qualité de l’eau en Charente-Maritime dans le document suivant : Réseaux de suivi de la qualité de l’eau en Charente-Maritime
Et enfin directement sur le site de la DDTM17 : Qualité des eaux douces et littorales

Qualité eau Estuaire Charente (2016-2017-2018)

Bilan provisoire sur les résultats acquis dans le cadre du programme de surveillance de la DCE 2000/60/CE. Ce bilan, basé sur les critères DCE, correspond à l’état des masses d’eau réalisé à partir des derniers résultats validés (données 2018). Il ne se substitue pas à l’état des lieux officiel qui figure dans le SDAGE Adour-Garonne.(Extrait de la note de l’Atlas DCE Adour-Garonne – Bilan des résultats par masse d’eau. Masse d’eau de transition FRFT01 – Estuaire Charente.)

  • État 2019 mauvais : suivant le bilan DCE au 05/03/2020.
  • Tendance 2019 à la baisse : en comparaison avec les années antérieures.
    État et tendance donnés par le groupe général Tableau de Bord le 7 avril 2020.

Objectif :

L’objectif est de connaître la qualité de l’eau de l’estuaire de la Charente par le suivi des états écologiques et chimiques de cette masse d’eau de transition selon la Directive Cadre sur l’Eau (DCE)(accéder au site générale DCE-Ifremer).

Description de l’indicateur :

On utilisera les informations générales de la qualité de l’eau fournies par l’IFREMER et l’Agence de l’Eau Adour Garonne grâce au suivi de la qualité des masses d’eau suivant les grilles de qualité DCE qui donnent les états écologiques et chimiques de l’eau.
Sur notre littoral, il y a 5 masses d’eau : 3 côtières et 2 de transition. Plus d’infos sur la carte des masses d’eau.



Plus d’infos sur ces indicateurs en cliquant sur la masse d’eau de l’estuaire de la Charente sur la carte des masses d’eau.

Pour cette variable générale « Estuaire de la Charente », on considérera uniquement la masse d’eau de transition de l’estuaire de la Charente.

Résultats :

La Cellule Migrateurs a fait le choix de proposer un état général de la qualité de l’eau de l’estuaire à partir des résultats observés.

Pour 2018 (actualisation au 28/02/2019) l’état chimique dégrade la note global de l’estuaire et donne un état mauvais.

L’état chimique de l’estuaire de la Charente, évalué à partir des substances DCE et OSPAR pour lesquelles il existe des valeurs seuils, correspond au « mauvais état » à dire d’expert. Ce déclassement est consécutif aux concentrations en PCB 118 supérieures au seuil OSPAR. Le PCB118 est un indicateur de type dioxine plus toxique que les autres congénères PCB ; à ce titre la valeur seuil est plus sévère que pour les autres congénères.(extrait de la note sur les Contaminants chimiques ci-dessous.)

Indicateur Poisson Estuaire :

Parmi les paramètres permettant de définir la qualité de l’eau estuarienne, l’indicateur Poisson Estuaire décrit la présence de poissons en estuaire et notamment les migrateurs.
Pour la période 2016-2018, la masse d’eau Charente obtient une note moyenne de 0,74, ce qui la classe, comme pour l’évaluation précédente (2009-2011), en « bon état ».
Depuis 2009, la Charente avait obtenu tous les ans des valeurs de l’indice ELFI indiquant un bon état écologique. Les résultats obtenus pour l’année année 2018 indique une légère dégradation de sa qualité, avec la plupart des métriques en baisse par rapport aux deux années précédentes.
En 2018, la masse d’eau du secteur situé entre Rochefort et Bords a régulièrement présenté des teneurs inférieures à 60% de saturation en oxygène, le secteur le plus touché étant situé entre le pont de St-Clément et Bords où la saturation est descendue à 17%.
Les réactions d’évitement des espèces sensibles sont visibles à partir de 4,5 mg/l et des effets physiologiques commencent à se produire à 4 mg/l. Les problèmes potentiels d’oxygénation se situent donc plutôt en zone oligohaline qui est justement le point faible de la Charente si on considère la métrique de densité des espèces d’eau douce. La mise en place récente d’une station de suivi en continu de la physicochimie de la Charente permettra de maintenir une vigilance sur ce paramètre dans les années à venir.
La Charente est pour l’heure la seule masse d’eau à atteindre les objectifs de bon état écologique mais il est probable que la situation actuelle reflète une situation de résistance écologique puisque des signes d’altération physico-chimique sont perceptibles. Il paraît donc nécessaire de tout mettre en oeuvre dès à présent pour garantir la pérennité et la non dégradation de la masse d’eau. Les causes potentielles de désoxygénation pourraient venir de dysfonctionnements même temporaires de stations d’épuration, de rejets sauvages ou connus d’eau chargée en matière organique, d’élévation de la température de l’eau, ou du relargage potentiel du stock de phosphore associé à des oxydes de fer dans sédiments de l’estuaire.
(extrait de la note sur le site web d’Ifremer.) Plus d’informations ici : fiche de l’indicateur.
Autre fiche ci-dessous :

Fournisseurs de données :

La collecte de ces données est réalisée par l’IFREMER et l’AEAG.
Sur le site Internet d’IFREMER, on peut accéder aux données : accéder au site générale, et à la carte des masses d’eau.
On peut aussi trouver de nombreuses informations sur les réseaux de suivi de la qualité de l’eau en Charente-Maritime dans le document suivant : Réseaux de suivi de la qualité de l’eau en Charente-Maritime
Et enfin directement sur le site de la DDTM17 : Qualité des eaux douces et littorales