Pêche professionnelle fluviale Anguilles jaunes

  • État 2023 non défini : pas de seuil disponible
  • Tendance 2023 stable : Tendance déduite de la comparaison avec les 5 dernières années (2018-2022).
    État et tendance validés lors du groupe de travail Tableau de Bord du 7 mars 2024.

Espèce / stade visé :

Anguille / jaunes

Objectif :

L’objectif est de caractériser la pression de la pêche professionnelle fluviale d’anguilles jaunes sur l’axe Charente.

Résultats :

Les données présentées proviennent du Service Eau du Conseil Départemental de la Charente-Maritime.
Il faut préciser que les données sont des bilans annuels du 1er janvier au 31 décembre de la même année.

Détails du suivi :

La pêche professionnelle en eau douce concerne uniquement le département de la Charente-Maritime. Il n’y a pas de pêcheurs professionnels dans le département de la Charente.

Nombre de pêcheurs :

En 2023, ils étaient 11 pêcheurs professionnels fluviaux. En 1997-1998, ils étaient 37. Concernant la pêche des poissons migrateurs, ils pêchent surtout la civelle. Auparavant certains pêchaient l’anguille jaune, la lamproie marine et l’alose. Ils pêchent aussi des carnassiers et des mulets et la plupart font aussi de la pêche à pied.

Période de pêche :

Pêche autorisée en Charente-Maritime du 1er mai au 30 septembre.

Organisation professionnelle :

Les pêcheurs sont inscrits à l’AAIPPBG (Association Agréée Interdépartementale des pêcheurs professionnels en eau douce du bassin de la Garonne). Cette association est représentée au niveau national par le Comité National des la Pêche Professionnelle en Eau Douce (CONAPPED : www.lepecheurprofessionnel.fr).
La liste des civelliers professionnels fluviaux 2012 du CONAPPED donne :

  • 15 pêcheurs en Charente-Maritime
  • 25 en Loire
  • 42 en Gironde
  • 71 en Adour

Récupération des données de pêches :

Depuis 2010, une nouvelle fiche de déclaration de captures d’anguilles a été créée (voir fichier à télécharger (ici)). A titre d’information, les amateurs aux engins et aux filets doivent aussi remplir ce type de fiche.

Les pêcheurs doivent envoyer leurs fiches de captures à l’OFB qui réalise une synthèse via le Suivi National de la Pêche aux Engins (SNPE).

Le suivi de ce descripteur se fait par la récupération des données de captures auprès de l’organisme responsable de la collecte des données, l’OFB avec le Suivi National des Pêcheurs aux Engins (SNPE).
Cependant, en l’attente de ces résultats, les données fournies par le Conseil Départemental de la Charente-Maritime pourront être utilisées.

En Charente-Maritime, la pêche professionnelle fluviale sur le domaine public fluvial (DPF) a été transféré au Conseil Général 17. Ce DPF transféré va de Tonnay-Charente jusqu’au Port du Lys, limite avec le département de la Charente.

La pêche professionnelle fluviale est autorisée de la confluence avec la Boutonne (Carillon) jusqu’au Port du Lys, en 3 lots de pêche :

  • Lot C : de la confluence avec la Boutonne jusqu’à l’aval de St Savinien. 9 pêcheurs y étaient inscrits en 2014. La pêche de la civelle est autorisée uniquement sur ce lot, pas sur les 2 autres.
  • Lot B : de l’amont St Savinien jusqu’à l’aval Port d’Envaux (PK 43,5), puis de l’amont Port d’Envaux (PK 41,5) jusqu’à l’aval de Taillebourg (PK 40) puis de l’amont Taillebourg (PK 38) jusqu’à l’aval de Saintes (PK 30,9).
  • Lot A : de l’amont de Saintes (Les Gonds PK 23,7) jusqu’au port du Lys.

Le Conseil Général de la Charente-Maritime est propriétaire et gestionnaire de ce DPF :

  • il détient le droit de pêche sur ce domaine
  • délivre les licences de pêche
  • délivre les agréments pêcheurs professionnels sur son domaine
  • délivre les autorisations d’occupation du domaine (appontement…)
  • exerce la police de conservation du domaine

Sur ce même domaine, l’Etat (OFB et DDTM) :

  • fixe les règles de la police de la pêche (ARP…)
  • exerce la police de la pêche

Résultats antérieures :

2013 :
Informations consultables dans le bulletin n°1 du SNPE, de l’OIE, de décembre 2015 qui traite les données 2013 :

2003 à 2012 :
Début 2013, nous avons récupéré auprès du Suivi National des Pêcheurs aux Engins (SNPE) de l’OFB, le bilan des captures des professionnels fluviaux de 2003 à 2012 sur le bassin de la Charente.
Des informations complémentaires, à l’échelle de la France, peuvent être retrouvées dans le document de l’Office International de l’Eau (OIEau) de mai 2015 :

Captures d’anguilles jaunes (kg) par les pêcheurs professionnels fluviaux de Charente, nombre de déclarations et captures moyennes par déclarations

Note : Ces données n’ont pas encore été traitées et synthétisées par l’OFB. Aucun travail n’a pour le moment été réalisé pour compenser le fait que les pêcheurs peuvent déclarer le poids et ou la taille. Il faut noter toutefois que sur les espèces concernées ici, les déclarations de captures sont très majoritairement faites en kg. Les chiffres sont des valeurs annuelles et pour le moment ils ne sont pas accompagnés des taux de déclaration. Les résultats rendent compte de valeurs brutes qui évolueront surement encore avant la publication du prochain rapport de synthèse qui couvrira la période 2003-2012. Des déclarations pour l’année 2012 arrivant encore, les chiffres bruts pour cette année ne sont pas encore arrêtés.

1999 à 2002 :
Sur la Charente et ses affluents, les pêcheurs professionnels fluviaux ont capturé 3,05 tonnes d’anguilles jaunes en moyenne par an. En comparaison, en Adour et dans les estuaires girondins, les captures étaient respectivement de 1,35 tonnes et 5,1 tonnes (CSP, 2004).
Depuis 2002, les données sont classées par Unité de Gestion Anguille (UGA) et non par bassin versant.

Pêche professionnelle fluviale Anguilles jaunes

  • État 2022 non défini : pas de seuil disponible
  • Tendance 2022 à la baisse : Tendance déduite de la comparaison avec les 5 dernières années (2017-2021) de 30 kg (données CD17).
    État et tendance validés lors du groupe de travail Tableau de Bord du 14 mars 2023.

Espèce / stade visé :

Anguille / jaunes

Objectif :

L’objectif est de caractériser la pression de la pêche professionnelle fluviale d’anguilles jaunes sur l’axe Charente.

Résultats :

Les données présentées proviennent du Service Eau du Conseil Départemental de la Charente-Maritime.
Il faut préciser que les données sont des bilans annuels du 1er janvier au 31 décembre de la même année. On est donc à cheval entre 2 saisons hivernales de pêche. Ce n’est pas le même bilan qui est fait avec les pêcheurs professionnels maritimes de civelles dont le bilan est fait sur une saison de pêche hivernale du 15 novembre au 15 avril.

Détails du suivi :

La pêche professionnelle en eau douce concerne uniquement le département de la Charente-Maritime. Il n’y a pas de pêcheurs professionnels dans le département de la Charente.

Nombre de pêcheurs :

En 2022, ils étaient 10 pêcheurs professionnels fluviaux. En 1997-1998, ils étaient 37. Concernant la pêche des poissons migrateurs, ils pêchent surtout la civelle. Auparavant certains pêchaient l’anguille jaune, la lamproie marine et l’alose. Ils pêchent aussi des carnassiers et des mulets et la plupart font aussi de la pêche à pied.

Captures moyennes par pêcheurs :

Si on réalise une estimation de la moyenne des captures par pêcheur, en divisant les captures totales par le nombre de licenciés, on obtient les données suivantes. En 2022, on avait une capture moyenne par pêcheur estimée de 0 kg.

Période de pêche :

Pêche autorisée en Charente-Maritime du 1er mai au 30 septembre.

Organisation professionnelle :

Les pêcheurs sont inscrits à l’AAIPPBG (Association Agréée Interdépartementale des pêcheurs professionnels en eau douce du bassin de la Garonne). Cette association est représentée au niveau national par le Comité National des la Pêche Professionnelle en Eau Douce (CONAPPED : www.lepecheurprofessionnel.fr).
La liste des civelliers professionnels fluviaux 2012 du CONAPPED donne :

  • 15 pêcheurs en Charente-Maritime
  • 25 en Loire
  • 42 en Gironde
  • 71 en Adour

Récupération des données de pêches :

Depuis 2010, une nouvelle fiche de déclaration de captures d’anguilles a été créée (voir fichier à télécharger (ici)). A titre d’information, les amateurs aux engins et aux filets doivent aussi remplir ce type de fiche.

Les pêcheurs doivent envoyer leurs fiches de captures à l’OFB qui réalise une synthèse via le Suivi National de la Pêche aux Engins (SNPE).

Le suivi de ce descripteur se fait par la récupération des données de captures auprès de l’organisme responsable de la collecte des données, l’OFB avec le Suivi National des Pêcheurs aux Engins (SNPE).
Cependant, en l’attente de ces résultats, les données fournies par le Conseil Départemental de la Charente-Maritime pourront être utilisées.

En Charente-Maritime, la pêche professionnelle fluviale sur le domaine public fluvial (DPF) a été transféré au Conseil Général 17. Ce DPF transféré va de Tonnay-Charente jusqu’au Port du Lys, limite avec le département de la Charente.

La pêche professionnelle fluviale est autorisée de la confluence avec la Boutonne (Carillon) jusqu’au Port du Lys, en 3 lots de pêche :

  • Lot C : de la confluence avec la Boutonne jusqu’à l’aval de St Savinien. 9 pêcheurs y étaient inscrits en 2014. La pêche de la civelle est autorisée uniquement sur ce lot, pas sur les 2 autres.
  • Lot B : de l’amont St Savinien jusqu’à l’aval Port d’Envaux (PK 43,5), puis de l’amont Port d’Envaux (PK 41,5) jusqu’à l’aval de Taillebourg (PK 40) puis de l’amont Taillebourg (PK 38) jusqu’à l’aval de Saintes (PK 30,9).
  • Lot A : de l’amont de Saintes (Les Gonds PK 23,7) jusqu’au port du Lys.

Le Conseil Général de la Charente-Maritime est propriétaire et gestionnaire de ce DPF :

  • il détient le droit de pêche sur ce domaine
  • délivre les licences de pêche
  • délivre les agréments pêcheurs professionnels sur son domaine
  • délivre les autorisations d’occupation du domaine (appontement…)
  • exerce la police de conservation du domaine

Sur ce même domaine, l’Etat (OFB et DDTM) :

  • fixe les règles de la police de la pêche (ARP…)
  • exerce la police de la pêche

Résultats antérieures :

2013 :
Informations consultables dans le bulletin n°1 du SNPE, de l’OIE, de décembre 2015 qui traite les données 2013 :

2003 à 2012 :
Début 2013, nous avons récupéré auprès du Suivi National des Pêcheurs aux Engins (SNPE) de l’OFB, le bilan des captures des professionnels fluviaux de 2003 à 2012 sur le bassin de la Charente.
Des informations complémentaires, à l’échelle de la France, peuvent être retrouvées dans le document de l’Office International de l’Eau (OIEau) de mai 2015 :

Captures d’anguilles jaunes (kg) par les pêcheurs professionnels fluviaux de Charente, nombre de déclarations et captures moyennes par déclarations

Note : Ces données n’ont pas encore été traitées et synthétisées par l’OFB. Aucun travail n’a pour le moment été réalisé pour compenser le fait que les pêcheurs peuvent déclarer le poids et ou la taille. Il faut noter toutefois que sur les espèces concernées ici, les déclarations de captures sont très majoritairement faites en kg. Les chiffres sont des valeurs annuelles et pour le moment ils ne sont pas accompagnés des taux de déclaration. Les résultats rendent compte de valeurs brutes qui évolueront surement encore avant la publication du prochain rapport de synthèse qui couvrira la période 2003-2012. Des déclarations pour l’année 2012 arrivant encore, les chiffres bruts pour cette année ne sont pas encore arrêtés.

1999 à 2002 :
Sur la Charente et ses affluents, les pêcheurs professionnels fluviaux ont capturé 3,05 tonnes d’anguilles jaunes en moyenne par an. En comparaison, en Adour et dans les estuaires girondins, les captures étaient respectivement de 1,35 tonnes et 5,1 tonnes (CSP, 2004).
Depuis 2002, les données sont classées par Unité de Gestion Anguille (UGA) et non par bassin versant.

Quotas de pêche de civelles (maritime et fluvial)

  • État 2023 non défini : pas de seuil défini.
  • Tendance 2023 stable : les quotas ont peu variés depuis 2016/2017.
    État et tendance validés lors du groupe de travail Tableau de Bord du 7 mars 2024.

Espèce / stade visé :

Anguille / Civelles

Objectif :

L’objectif est de suivre l’évolution des quotas de captures de civelles pour les pêcheurs professionnels de la Charente-Maritime (CDPMEM17).

Quotas :
Depuis 2009, les pêcheries professionnelles maritimes fluviales de civelles sont soumises à des quotas de pêche. Un quota national est réparti pour chaque Unité de Gestion Anguilles (UGA). Il est composé de 2 sous-quotas, le premier destiné à la consommation et le deuxième au repeuplement. Par consommation, on entend la consommation en l’état et la consommation après élevage de l’anguille de moins de 12 cm. Le repeuplement est entendu au sens de l’article 7-8 du règlement (CE) 1100/2007.

Pêche professionnelle maritime :

Les pêcheurs du Comité Départemental des Pêches et des Élevages Marins de la Charente-Maritime (CDPMEM17) se partagent le quotas de l’UGA Garonne-Dordogne-Charente-Seudre-Leyre (dénommée UGA GDC) avec les pêcheurs du CDPMEM33 (d’Aquitaine).

Atteinte des quotas :
Le graphique ci-dessous représente les sous-quotas, les captures et le pourcentage atteint des sous-quotas pour les pêcheurs du CDPMEM17 ayant capturés des civelles sur la Charente, la Seudre et la Gironde sur le territoire de l’UGA GDC.

Pêche professionnelle fluviale :

Comme les pêcheurs maritimes, l’UGA des professionnels fluviaux de Charente-Maritime est la même que celle des aquitains, l’UGA GDC.
Les pêcheurs fluviaux de Charente-Maritime pêchent uniquement sur le fleuve Charente.

Atteinte des quotas :
Cependant, de la même façon, les pêcheurs fluviaux de Charente-Maritime ont un quota global « réservé » pour la Charente.
Le graphique ci-dessous représente les sous-quotas, les captures et le pourcentage atteint des sous-quotas pour les pêcheurs fluviaux « Charente ».

Plus d’informations sur les captures de civelles par les pêcheurs professionnels fluviaux ici : Pêche professionnelle fluviale de civelles.

Quotas de pêche de civelles (maritime et fluvial)

  • État 2022 non défini : pas de seuil défini.
  • Tendance 2022 stable : les quotas ont peu variés depuis 2016/2017.
    État et tendance validés lors du groupe de travail Tableau de Bord du 14 mars 2023.

Espèce / stade visé :

Anguille / Civelles

Objectif :

L’objectif est de suivre l’évolution des quotas de captures de civelles pour les pêcheurs professionnels de la Charente-Maritime (CDPMEM17).

Quotas :
Depuis 2009, les pêcheries professionnelles maritimes fluviales de civelles sont soumises à des quotas de pêche. Un quota national est réparti pour chaque Unité de Gestion Anguilles (UGA). Il est composé de 2 sous-quotas, le premier destiné à la consommation et le deuxième au repeuplement. Par consommation, on entend la consommation en l’état et la consommation après élevage de l’anguille de moins de 12 cm. Le repeuplement est entendu au sens de l’article 7-8 du règlement (CE) 1100/2007.

Pêche professionnelle maritime :

Les pêcheurs du Comité Départemental des Pêches et des Élevages Marins de la Charente-Maritime (CDPMEM17) se partagent le quotas de l’UGA Garonne-Dordogne-Charente-Seudre-Leyre (dénommée UGA GDC) avec les pêcheurs du CDPMEM33 (d’Aquitaine).

Atteinte des quotas :
Le graphique ci-dessous représente les sous-quotas, les captures et le pourcentage atteint des sous-quotas pour les pêcheurs du CDPMEM17 ayant capturés des civelles sur la Charente, la Seudre et la Gironde sur le territoire de l’UGA GDC.

Plus d’informations sur les captures de civelles par les pêcheurs professionnels maritimes ici : Pêche professionnelle maritime de civelles.

Pêche professionnelle fluviale :

Comme les pêcheurs maritimes, l’UGA des professionnels fluviaux de Charente-Maritime est la même que celle des aquitains, l’UGA GDC.
Les pêcheurs fluviaux de Charente-Maritime pêchent uniquement sur le fleuve Charente.

Atteinte des quotas :
Cependant, de la même façon, les pêcheurs fluviaux de Charente-Maritime ont un quota global « réservé » pour la Charente.
Le graphique ci-dessous représente les sous-quotas, les captures et le pourcentage atteint des sous-quotas pour les pêcheurs fluviaux « Charente ».

Plus d’informations sur les captures de civelles par les pêcheurs professionnels fluviaux ici : Pêche professionnelle fluviale de civelles.

Pêche professionnelle maritime Civelles (estuaire Charente)

  • État 2022 non défini : référentiel et seuils non disponibles.
  • Tendance 2022 stable : la moyenne des captures par unité d’effort en 2021/2022 (3,7 kg/marée) est à peu près égale à la moyenne des 5 dernières années (3,1 kg/marée).
    État et tendance validés lors du groupe de travail Tableau de Bord du 14 mars 2023.

Espèce / stade visé :

Anguille / Civelles

Objectif :

L’objectif est de suivre les captures des civelles dans l’estuaire de la Charente par la pêcherie professionnelle maritime. On se focalisera notamment sur l’effort de pêche, c’est à dire la capture moyenne de civelles par marée (=sortie d’un navire pour la pêche).

Les données de captures (non nominatives) nous sont fournies par le Comité Départemental des Pêches Maritimes et des Élevages Marins de Charente-Maritime (CDPMEM17) et auparavant par le CRPMEM PC. Site web du CDPMEM17.

Introduction :

Depuis 2009, les pêcheries professionnelles maritimes de civelles sont soumises à des quotas de pêche (idem pour les pêcheries fluviales). Un quota national est réparti pour chaque bassin. Il est composé de 2 sous-quotas, le premier destiné à la consommation et le deuxième au repeuplement. Par consommation, on entend la consommation en l’état et la consommation après élevage de l’anguille de moins de 12 cm. Le repeuplement est entendu au sens de l’article 7-8 du règlement (CE) 1100/2007. Pour plus d’informations, voir l’indicateur Atteinte des quotas.
Les périodes de pêche sont précisés par UGA. Dans les estuaires de la Charente, Brouage, Seudre et Gironde, la période d’ouverture autorisée de la pêche est du 15 novembre au 15 avril.

Résultats :

Le nombre de jours de pêche et le nombre de navires différents sortis par saison ne sont pas connu pour les saisons 2006/2007 et 2007/2008.

Informations sur les paramètres étudiés :

CPUE = « Capture Par Unité d’Effort » = capture moyenne par marée
Nombre de marée = Nombre total de « sorties » effectuées par les navires avec ou sans captures. Il peut y avoir plusieurs sorties (marées) par jour effectuer par le même navire.
Capture totale = Somme des captures réalisées sur la Charente
Nombre de navire différents = Nombre de navire totale avec une immatriculation différente sorties dans la saison.
Nombre de jours de pêche = Nombre de jours, dans la saison, durant lesquels au moins 1 navire est sorti pêché. Il est possible que les jours de sorties soient réduits si les quotas ont été atteints rapidement ou si les mareyeurs n’achètent pas.

La pêcherie professionnelle de civelles sur la Charente se compose d’une flottille de navires mobiles uniquement contrairement à la Seudre où il y a une dizaine de navires fixes.

Taux d’échappement :

Pour estimer la pression de la pêche de la civelle par les pêcheurs professionnelles maritimes, on peut calculer le taux d’échappement de la pêcherie estimée grâce à un modèle mathématique, GEMAC (Glass Eel Model to Assess Compliance to reference point), développé par Cédric Briand (EPTB Vilaine). Ce taux correspond au pourcentage de civelles qui ont échappées à la pêcherie et se retrouvent en amont de la zone de pêche. Le modèle utilise, entre autres, les captures de civelles des bateaux de pêche professionnelle maritime. Les détails des calculs sont consultables dans le rapport GEMAC 2009 dans Taux d’exploitation de la pêcherie (modèle de calcul GEMAC).

Taux d’échappement des civelles en Charente

Saisontaux d’échappement
2006-200737%
2007-200825%
2008-2009 à 2014-2015difficulté de traitement sur certaines saisons
En comparaison, le taux d’échappement était de 37% sur la Seudre pour la saison 2007-2008.

Données historiques et référence :

Il n’y a pas de données historiques avant la saison 2006-2007 sur les captures de civelles en Charente.

Fournisseurs de données :

La Cellule Migrateurs a récupéré en 2009 et 2010 les fiches de captures antérieures (2006 à 2010) auprès de la DDTM17 avec l’accord du CRPMEM et a réalisé la saisie et l’analyse. La Cellule Migrateurs a ensuite récupéré les tableaux de données auprès de la DDTM17 en 2011 puis de l’antenne de Marennes-Oléron du CRPMEM en 2012, et a réalisé un bilan des captures sur la Charente et la Seudre uniquement. Entre 2013 et 2016, les données (non nominatives) ont été récupérées directement auprès du CRPMEM Poitou-Charentes. Depuis 2017, la récupération est faite auprès du CDPMEM17.