Effectif en migration

Suite à la réunion du Groupe de Travail Tableaux de Bord du 5 mars 2019, ce nouvel indicateur spécifique pour l’alose feinte a été mis en place.

  • État 2020 mauvais : 112 aloses feintes, en comparaison avec le maximum observé à la passe en 2015 (1763).
  • Tendance 2020 à la baisse : en comparaison avec les 5 dernières années.
    État et tendance validés par le groupe général Tableau de Bord le 16 mars 2021.

Passages en montaison des aloses feintes : les tailles des aloses sont mesurées d’après les enregistrements vidéos. Les deux espèces peuvent être différenciées d’après ces mesures. Les chiffres présentées sont ceux des aloses feintes « sûres » d’après analyse statistiques (Dartiguelongue, 2019).
Le nombre total d’aloses (grandes et feintes) en montaison était de 204 en 2020.

Seuils et Référence : Il est décidé de baser l’Etat sur la comparaison avec le maximum connu à la station de comptage, soit 1763 aloses feintes en 2015, comme suggéré par le groupe DATAPOMI. Pour la tendance, on se basera sur une comparaison avec les 5 dernières années.

Objectifs :

Il s’agit de connaître annuellement le nombre d’aloses feintes en montaison au niveau de la passe.

Détails du suivi :

Le suivi se fait par le comptage des poissons qui empruntent la passe à bassins. Pour cela, Le site est équipé d’une chambre étanche, vitrée, aménagée en amont de la passe à bassins, avec un système d’enregistrement vidéo. Une autre chambre étanche, vitrée, de l’autre côté de la passe permet d’assurer un éclairage continu de la colonne d’eau (rétro-éclairage).

Photo passe Crouin extérieur
Aloses en montaison dans la passe
Cellule Migrateurs Charente Seudre

Fournisseurs de données :

La Cellule Migrateurs a récupéré les enregistrements vidéos de la station de comptage et dépouillé les fichiers entre 2010 et 2012. Ensuite, un prestataire (SCEA Jean Dartiguelongue) a repris ce travail.

Effectif en migration à Crouin

  • État 2021 mauvais : 85 aloses feintes, en comparaison avec le maximum observé à la passe en 2015 (1763).
  • Tendance 2021 stable : en comparaison avec les 5 dernières années.
    État et tendance validés par le groupe général Tableau de Bord le 14 mars 2022.

Passages en montaison des aloses feintes : les tailles des aloses sont mesurées d’après les enregistrements vidéos. Les deux espèces peuvent être différenciées d’après ces mesures. Les chiffres présentées sont ceux des aloses feintes « sûres » d’après analyse statistiques (Dartiguelongue, 2019).
Le nombre total d’aloses (grandes et feintes) en montaison était de 440 en 2021.

Seuils et Référence : Il est décidé de baser l’Etat sur la comparaison avec le maximum connu à la station de comptage, soit 1763 aloses feintes en 2015, comme suggéré par le groupe DATAPOMI. Pour la tendance, on se basera sur une comparaison avec les 5 dernières années.

Objectifs :

Il s’agit de connaître annuellement le nombre d’aloses feintes en montaison au niveau de la passe.

Détails du suivi :

Le suivi se fait par le comptage des poissons qui empruntent la passe à bassins. Pour cela, Le site est équipé d’une chambre étanche, vitrée, aménagée en amont de la passe à bassins, avec un système d’enregistrement vidéo. Une autre chambre étanche, vitrée, de l’autre côté de la passe permet d’assurer un éclairage continu de la colonne d’eau (rétro-éclairage).

Photo passe Crouin extérieur
Aloses en montaison dans la passe
Cellule Migrateurs Charente Seudre

Fournisseurs de données :

La Cellule Migrateurs a récupéré les enregistrements vidéos de la station de comptage et dépouillé les fichiers entre 2010 et 2012. Ensuite, un prestataire (SCEA Jean Dartiguelongue) a repris ce travail.

Activités des frayères

Suite à la réunion du Groupe de Travail Tableaux de Bord du 14 mars 2022, ce nouvel indicateur spécifique pour l’alose feinte a été mis en place.

  • État 2021 bon : Toutes les frayères d’alose feinte prospectées sur la période de reproduction 2021 (21) ont été actives au moins une fois.
  • Tendance 2021 stable :
    État et tendance donnés par le groupe général Tableau de Bord le 14 mars 2022.

Objectifs :

Observation de l’activité des frayères d’aloses feintes.

Bilan du suivi des frayères en 2021 :

Toutes les frayères d’alose feinte prospectées sur la période de reproduction 2021 (21) ont été actives au moins une fois.

Détails du suivi :

Le suivi se fait par l’écoute des bulls d’aloses entre avril et juin sur les sites potentiels décrits par les études de 2001 (Fabien Millot, 2001), celles des potentialités piscicoles de 2003 (Hydroconcept, 2003) et les sites complémentaires proposés par l’ONEMA/Cellule Migrateurs en 2009.
Le bull correspond au bruit caractéristique effectué par les aloses lors de leurs déplacements circulaires à la surface de l’eau pour expulser leurs gamètes. La reproduction a lieu la nuit avec un pic d’activité vers 2h.

Pour les suivis, les Fédérations de pêche 17 et 16 ainsi que l’ONEMA 16 et 17 accompagnent les membres de la Cellule Migrateurs.

Un binôme est nécessaire pour chaque écoute. Sur chaque site, le nombre de bulls est comptabilisé par période de 15 minutes. On réalise au moins 2 périodes de 15 minutes par site, de préférence sur la période de la nuit où les bulls sont les plus nombreux, entre minuit et 3 heures.

Effectif de géniteurs à Taillebourg

Suite à la réunion du Groupe de Travail Tableaux de Bord du 5 mars 2019, ce nouvel indicateur spécifique pour l’alose feinte a été mis en place. Il se concentre sur la frayère de Taillebourg.

 État 2021 moyen : En comparaison avec le maximum connu (7497 en 2013).
 Tendance 2021 stable : 4035 géniteurs estimés, proche de la moyenne des 5 dernières années (2016-2020 = 3172)
État et tendance donnés par le groupe général Tableau de Bord le 14 mars 2022.

Objectifs :

L’effectif de géniteurs correspond au nombre estimé de géniteurs d’aloses feintes sur la principale frayère d’aloses feintes, Taillebourg.

Bilan des reproductions en 2021 :

Détails du suivi :

Le suivi se fait par l’écoute des bulls d’aloses entre avril et juin sur les sites potentiels décrits par les études de 2001 (Fabien Millot, 2001), celles des potentialités piscicoles de 2003 (Hydroconcept, 2003) et les sites complémentaires proposés par l’ONEMA/Cellule Migrateurs en 2009.
Le bull correspond au bruit caractéristique effectué par les aloses lors de leurs déplacements circulaires à la surface de l’eau pour expulser leurs gamètes. La reproduction a lieu la nuit avec un pic d’activité vers 2h.

Pour les suivis, les Fédérations de pêche 17 et 16 ainsi que l’ONEMA 16 et 17 accompagnent les membres de la Cellule Migrateurs.

Un binôme est nécessaire pour chaque écoute. Sur chaque site, le nombre de bulls est comptabilisé par période de 15 minutes. On réalise au moins 2 périodes de 15 minutes par site, de préférence sur la période de la nuit où les bulls sont les plus nombreux, entre minuit et 3 heures.
Des enregistreurs audio-numériques sont placées sur les la principale frayère d’aloses feintes : Taillebourg. Des calibrages ont été réalisés afin de quantifier la proportion du nombre de bulls entendus par les enregistreurs par rapport à l’oreille humaine. Les appareils ont été posés une fois par semaine, du 29 avril au 30 juin, ce qui représente 10 semaines de suivi. Six nuits de calibration ont été réalisées sur la saison. L’échantillonnage n’est pas continu, les données des nuits manquantes ont été extrapolées (grâce aux variables environnementales débit/températures et la saisonnalité).

L’étude de 2014 avait abouti à une méthode d’estimation du nombre de bulls par frayère. Le nombre de géniteurs est estimé à partir du nombre de bulls comptabilisé en utilisant plusieurs hypothèses basées sur le fractionnement de la ponte des aloses en relation avec la maturation progressive des ovocytes dans le temps (Taverny, 1991 ; Cassou-Leins et al., 2000 in Chanseau et al., 2006). Les hypothèses de calcul utilisées sont (Cassou-Leins & Cassou-Leins, 1981) :

  • les géniteurs ne se reproduisent que sur une seule frayère,
  • un bull donne lieu à une ponte,
  • à un bull correspond une seule femelle et un mâle,
  • une femelle pond 5 à 7 fois au cours d’une saison de reproduction.

Le nombre de géniteurs est finalement calculé d’après la formule :
Géniteurs sur le site = ((Nombre de bulls total )/(Nombre de ponte))×2

Effectif de géniteurs

Suite à la réunion du Groupe de Travail Tableaux de Bord du 5 mars 2019, ce nouvel indicateur spécifique pour la Grande Alose a été mis en place. Il reprend le précédent (celui concernant les 2 espèces) dans un premier temps. Cet indicateur est en travaux…

 État 2018 mauvais : en comparant le nombre de géniteurs (grande et feinte) estimés en 2018 (4 800) avec le maximum connue depuis le début des suivis de la Cellule Migrateurs (39 000 en 2011)
 Tendance 2018 à la baisse : en comparant la valeur de 2018 avec la moyenne des 5 dernières années (18 325).
État et tendance donnés par le groupe général Tableau de Bord le 5 mars 2019.

Objectifs :

L’effectif de géniteurs correspond au nombre estimé de géniteurs d’aloses (grande et feinte confondus) présents sur la Charente sur les 3 principales frayères (Taillebourg, La Baine et Crouin).

Les principaux résultats en un clin d’œil :

Le graphique ci-dessous présente le nombre de géniteurs estimés sur les trois principales frayères depuis 2010.

Détails du suivi :

Le suivi se fait par l’écoute des bulls d’aloses entre avril et juin sur les sites potentiels décrits par les études de 2001 (Fabien Millot, 2001), celles des potentialités piscicoles de 2003 (Hydroconcept, 2003) et les sites complémentaires proposés par l’ONEMA/Cellule Migrateurs en 2009.
Le bull correspond au bruit caractéristique effectué par les aloses lors de leurs déplacements circulaires à la surface de l’eau pour expulser leurs gamètes. La reproduction a lieu la nuit avec un pic d’activité vers 2h.
Pour les suivis, les Fédérations de pêche 17 et 16 ainsi que l’ONEMA 16 et 17 accompagnent les membres de la Cellule Migrateurs.
Un binôme est nécessaire pour chaque écoute. Sur chaque site, le nombre de bulls est comptabilisé par période de 15 minutes. On réalise au moins 2 périodes de 15 minutes par site, de préférence sur la période de la nuit où les bulls sont les plus nombreux, entre minuit et 3 heures.
Des enregistreurs audio-numériques sont placées sur les 3 principales frayères : Taillebourg, La Baine, et Crouin. A elles trois ces frayères représentent près de 50% de l’activité de reproduction du bassin Charente. Des calibrages ont été réalisés afin de quantifier la proportion du nombre de bulls entendus par les enregistreurs par rapport à l’oreille humaine. Les appareils ont été posés une fois par semaine, du 29 avril au 30 juin, ce qui représente 10 semaines de suivi. Six nuits de calibration ont été réalisées sur la saison. L’échantillonnage n’est pas continu, les données des nuits manquantes ont été extrapolées (grâce aux variables environnementales débit/températures et la saisonnalité).

L’étude de 2014 avait abouti à une méthode d’estimation du nombre de bulls par frayère. Le nombre de géniteurs est estimé à partir du nombre de bulls comptabilisé en utilisant plusieurs hypothèses basées sur le fractionnement de la ponte des aloses en relation avec la maturation progressive des ovocytes dans le temps (Taverny, 1991 ; Cassou-Leins et al., 2000 in Chanseau et al., 2006). Les hypothèses de calcul utilisées sont (Cassou-Leins & Cassou-Leins, 1981) :
· les géniteurs ne se reproduisent que sur une seule frayère,
· un bull donne lieu à une ponte,
· à un bull correspond une seule femelle et un mâle,
· une femelle pond 5 à 7 fois au cours d’une saison de reproduction.

Le nombre de géniteurs est finalement calculé d’après la formule :
Géniteurs sur le site = ((Nombre de bulls total )/(Nombre de ponte))×2

Bilan des reproductions en 2018 :

En cours de réalisation….

Travail en cours sur l’indicateur Grande alose :

Etant donné que les 2 frayères de Taillebourg et de La Baine sont situés bien à l’aval du front de migration de la grande alose, elles sont plutôt considérées comme des frayères à aloses feintes.
Pour la grande alose, on pourra donc prendre uniquement la frayère de Crouin dans un premier temps pour suivre l’activité de la reproduction de cette espèce.
D’après les résultats des enregistrements effectués depuis 2010, on constate que les reproductions diminuent sur cette frayère.