Effectif en migration à Crouin

  • État 2023 mauvais : 205 aloses feintes, en comparaison avec le maximum observé à la passe en 2015 (1763).
  • Tendance 2023 stable : en comparaison avec les 5 dernières années. État et tendance validés par le groupe général Tableau de Bord le 7 mars 2024.

Passages en montaison des aloses feintes : les tailles des aloses sont mesurées d’après les enregistrements vidéos. Les deux espèces peuvent être différenciées d’après ces mesures. Les chiffres présentées sont ceux des aloses feintes « sûres » d’après analyse statistiques (Dartiguelongue, 2019).
Le nombre total d’aloses (grandes et feintes) en montaison était de 555 en 2024.

Seuils et Référence : Il est décidé de baser l’Etat sur la comparaison avec le maximum connu à la station de comptage, soit 1763 aloses feintes en 2015, comme suggéré par le groupe DATAPOMI. Pour la tendance, on se basera sur une comparaison avec les 5 dernières années.

Objectifs :

Il s’agit de connaître annuellement le nombre d’aloses feintes en montaison au niveau de la passe. Le nombre d’aloses totales est présenté dans le graphique ci-dessous.

La comparaison entre les grandes aloses et les aloses feintes est réalisée à partir de la longueur totale mesurée à la station.

Le graphique ci-dessous présente le nombre d’alose feintes considérées comme « sûrs ». Il s’agit donc d’un minimum.

Détails du suivi :

Le suivi se fait par le comptage des poissons qui empruntent la passe à bassins. Pour cela, Le site est équipé d’une chambre étanche, vitrée, aménagée en amont de la passe à bassins, avec un système d’enregistrement vidéo. Une autre chambre étanche, vitrée, de l’autre côté de la passe permet d’assurer un éclairage continu de la colonne d’eau (rétro-éclairage).

Photo passe Crouin extérieur
Aloses en montaison dans la passe

Fournisseurs de données :

La Cellule Migrateurs a récupéré les enregistrements vidéos de la station de comptage et dépouillé les fichiers entre 2010 et 2012. Ensuite, un prestataire (SCEA Jean Dartiguelongue) a repris ce travail.

Activités des frayères

Suite à la réunion du Groupe de Travail Tableaux de Bord du 14 mars 2022, ce nouvel indicateur spécifique pour l’alose feinte a été mis en place.

  • État 2022 bon : Toutes les frayères d’alose feinte prospectées sur la période de reproduction 2022 (16) ont été actives au moins une fois.
  • Tendance 2022 stable 
    État et tendance donnés par le groupe général Tableau de Bord le 14 mars 2023.

Objectifs :

Observation de l’activité des frayères d’aloses feintes.

Bilan du suivi des frayères en 2022 :

Toutes les frayères d’alose feinte prospectées sur la période de reproduction 2022 (16) ont été actives au moins une fois.


Nombre maximal de bulls par quart d’heure par frayère en aval de Crouin depuis 2013, avec dégradé de couleur suivant le maximum connu par frayère (vert = maximum, rouge = minimum)

Détails du suivi :

Le suivi se fait par l’écoute des bulls d’aloses entre avril et juin sur les sites potentiels décrits par les études de 2001 (Fabien Millot, 2001), celles des potentialités piscicoles de 2003 (Hydroconcept, 2003) et les sites complémentaires proposés par l’ONEMA/Cellule Migrateurs en 2009.
Le bull correspond au bruit caractéristique effectué par les aloses lors de leurs déplacements circulaires à la surface de l’eau pour expulser leurs gamètes. La reproduction a lieu la nuit avec un pic d’activité vers 2h.

Pour les suivis, les Fédérations de pêche 17 et 16 ainsi que l’ONEMA 16 et 17 accompagnent les membres de la Cellule Migrateurs.

Un binôme est nécessaire pour chaque écoute. Sur chaque site, le nombre de bulls est comptabilisé par période de 15 minutes. On réalise au moins 2 périodes de 15 minutes par site, de préférence sur la période de la nuit où les bulls sont les plus nombreux, entre minuit et 3 heures.

Activités des frayères

  • État 2023 moyen : 94% des frayères ont été actives (15 sur 16).
  • Tendance 2023 stable : en comparaison avec les 5 dernières années.
    État et tendance donnés par le groupe général Tableau de Bord le 7 mars 2024.

Objectifs :

Observation de l’activité des frayères d’aloses feintes.

Bilan du suivi des frayères en 2023 :

Quasiment toutes les frayères d’alose feinte prospectées sur la période de reproduction 2023 (15 sur 16) ont été actives au moins une fois.

94% des frayères ont été actives.

Détails du suivi :

Le suivi se fait par l’écoute des bulls d’aloses entre avril et juin sur les sites potentiels décrits par les études de 2001 (Fabien Millot, 2001), celles des potentialités piscicoles de 2003 (Hydroconcept, 2003) et les sites complémentaires proposés par l’ONEMA/Cellule Migrateurs en 2009.
Le bull correspond au bruit caractéristique effectué par les aloses lors de leurs déplacements circulaires à la surface de l’eau pour expulser leurs gamètes. La reproduction a lieu la nuit avec un pic d’activité vers 2h.

Pour les suivis, les Fédérations de pêche 17 et 16 ainsi que l’ONEMA 16 et 17 accompagnent les membres de la Cellule Migrateurs.

Un binôme est nécessaire pour chaque écoute. Sur chaque site, le nombre de bulls est comptabilisé par période de 15 minutes. On réalise au moins 2 périodes de 15 minutes par site, de préférence sur la période de la nuit où les bulls sont les plus nombreux, entre minuit et 3 heures.

Effectif de géniteurs à Taillebourg

  • État 2022 mauvais : En comparaison avec le maximum connu (7497 en 2013)
  • Tendance 2022 stable : 4035 géniteurs estimés, proche de la moyenne des 5 dernières années (2017-2021 = 2597)
    État et tendance validés par le groupe général Tableau de Bord le 14 mars 2023.

Objectifs :

L’effectif de géniteurs correspond au nombre estimé de géniteurs d’aloses feintes sur la principale frayère d’aloses feintes, Taillebourg.

Bilan des reproductions en 2022 :

Détails du suivi :

Le suivi se fait par l’écoute des bulls d’aloses entre avril et juillet sur le site de Taillebourg.
Le bull correspond au bruit caractéristique effectué par les aloses lors de leurs déplacements circulaires à la surface de l’eau pour expulser leurs gamètes. La reproduction a lieu la nuit avec un pic d’activité vers 2h.

Un enregistreur audio-numérique est placé sur Taillebourg. Des calibrages sont réalisés afin de quantifier la proportion du nombre de bulls entendus par les enregistreurs par rapport à l’oreille humaine. Les appareils sont posés une fois par semaine. Six nuits de calibration avec une écoute humaine sur place (binôme) sont réalisées sur la saison. L’échantillonnage n’est pas continu, les données des nuits manquantes sont extrapolées.

L’étude de 2014 avait abouti à une méthode d’estimation du nombre de bulls par frayère. Le nombre de géniteurs est estimé à partir du nombre de bulls comptabilisé en utilisant plusieurs hypothèses basées sur le fractionnement de la ponte des aloses en relation avec la maturation progressive des ovocytes dans le temps (Taverny, 1991 ; Cassou-Leins et al., 2000 in Chanseau et al., 2006). Les hypothèses de calcul utilisées sont (Cassou-Leins & Cassou-Leins, 1981) :

  • les géniteurs ne se reproduisent que sur une seule frayère,
  • un bull donne lieu à une ponte,
  • à un bull correspond une seule femelle et un mâle,
  • une femelle pond 5 à 7 fois au cours d’une saison de reproduction.

Le nombre de géniteurs est finalement calculé d’après la formule :
Géniteurs sur le site = ((Nombre de bulls total )/(Nombre de ponte))×2

Effectif de géniteurs à Taillebourg

  • État 2023 mauvais : En comparaison avec le maximum connu (7497 en 2013)
  • Tendance 2023 stable : 3143 géniteurs estimés, proche de la moyenne des 5 dernières années (2018-2022 = 2307)
    État et tendance validés par le groupe général Tableau de Bord le 7 mars 2024.

Objectifs :

L’effectif de géniteurs correspond au nombre estimé de géniteurs d’aloses feintes sur la principale frayère d’aloses feintes, Taillebourg.

Bilan des reproductions en 2023 :

Détails du suivi :

Le suivi se fait par l’écoute des bulls d’aloses entre avril et juillet sur le site de Taillebourg.
Le bull correspond au bruit caractéristique effectué par les aloses lors de leurs déplacements circulaires à la surface de l’eau pour expulser leurs gamètes. La reproduction a lieu la nuit avec un pic d’activité vers 2h.

Un enregistreur audio-numérique est placé sur Taillebourg. Des calibrages sont réalisés afin de quantifier la proportion du nombre de bulls entendus par les enregistreurs par rapport à l’oreille humaine. Les appareils sont posés une fois par semaine. Six nuits de calibration avec une écoute humaine sur place (binôme) sont réalisées sur la saison. L’échantillonnage n’est pas continu, les données des nuits manquantes sont extrapolées.

L’étude de 2014 avait abouti à une méthode d’estimation du nombre de bulls par frayère. Le nombre de géniteurs est estimé à partir du nombre de bulls comptabilisé en utilisant plusieurs hypothèses basées sur le fractionnement de la ponte des aloses en relation avec la maturation progressive des ovocytes dans le temps (Taverny, 1991 ; Cassou-Leins et al., 2000 in Chanseau et al., 2006). Les hypothèses de calcul utilisées sont (Cassou-Leins & Cassou-Leins, 1981) :

  • les géniteurs ne se reproduisent que sur une seule frayère,
  • un bull donne lieu à une ponte,
  • à un bull correspond une seule femelle et un mâle,
  • une femelle pond 5 à 7 fois au cours d’une saison de reproduction.

Le nombre de géniteurs est finalement calculé d’après la formule :
Géniteurs sur le site = ((Nombre de bulls total )/(Nombre de ponte))×2