État de colonisation 2023 (fluviale)

Opération effectuée en 2023 : suivi tous les 2 ans, prochain suivi en 2025

– État 2023 non défini : Pas de seuils établis actuellement.
– Tendance 2023 stable : Les résultats de 2023 sont similaires à ceux observés depuis 2013, avec une D50* de 106 km (à la mer) pour les moins de 10 cm et de 153 kms pour les moins de 15 cm.
Les densités d’anguilles sont aussi un peu plus élevées en 2023 qu’en 2021, notamment sur les sites situées en aval.

*D50 : distance à la mer avec la probabilité de présence de 50% d’avoir au moins 1 anguille de la taille attendue (<10 ou <15cm)

État et tendance validés par le groupe général Tableau de Bord le 7 mars 2024.

Principaux résultats en un clin d’œil :

D50* pour les individus de moins de 10 cm et de moins de 15 cm.

*D50 : distance à la mer avec la probabilité de présence de 50% d’avoir au moins 1 anguille de la taille attendue (<10 ou <15cm)

Espèce / stade visé :

Anguille / Anguillettes

Objectif :

Suivre la répartition des anguilles de moins de 10 cm le long de l’axe Charente afin d’identifier les fluctuations de la colonisation du bassin selon le principe de migration densité-dépendant : plus la densité d’anguilles recrutées en aval du bassin augmente, plus le front de colonisation se déplace vers l’amont.
Le suivi dans le temps de cette limite amont de répartition des « jeunes » stades d’anguilles semble constituer un bon indicateur de la tendance du recrutement fluvial en relation avec la mise en place de solutions de gestion adaptées pour l’espèce.

Détails du suivi :

Face à la difficulté technique de collecter cette information directement sur l’axe principal au regard des dimensions de la Charente, la méthode retenue consiste à surveiller l’évolution de cet indice d’abondance de la population, par 100 m² de faciès favorable (radier, plat courant), en pied de premier obstacle, sur de petits affluents directs à la Charente.
Pour récupérer cette information, la Cellule Migrateurs organise, avec le soutien des FDAAPPMA, un réseau d’inventaires par pêches électriques sur un ensemble d’une vingtaine de stations réparties de façon homogènes sur l’axe.
Depuis 2015, un suivi complémentaire à l’aide d’engins passifs (flottangs) (habitats artificiels) a été réalisé pour augmenter le réseau d’échantillonnage.

La période d’intervention, fin juin / début juillet, correspond à la période de migration la plus importante des jeunes anguilles sur le bassin (phase de colonisation) ce qui permet d’avoir en quelque sorte un bilan de « l’année de migration ».

Ce protocole est d’ores et déjà appliqué sur les bassins Garonne et Dordogne depuis 2005 par MIGADO et l’IRSTEA. De plus, ce réseau fait partie des outils de suivi développés dans le cadre de la mise en place d’indicateurs pour l’anguille du programme européen INDICANG (LAFAILLE P., RIGAUD C., 2008. Indicateurs de colonisation et de sédentarisation in ADAM G. et al,. 2008).

Résultats :

L’analyse regroupant les 3 premières années de suivi (2009 à 2011) a été réalisé pour établir une référence à laquelle nous pourrons comparer les années ultérieures d’ici quelques années pour définir un état à cette variable.
Les distances utilisées dans les analyses sont celles entre la station d’échantillonnage et la limite à la mer.

Présence des individus inférieurs à 10 et 15 cm :
D’après les données des pêches électriques et des relèves des engins passifs (flottangs), on a estimé :

  • la probabilité de présence de 50% (D50) de capturer des anguilles <10 cm et <15 cm en fonction de la distance à la mer.

D50 sur le bassin de la Charente par rapport à la mer (km)

Taille des anguilles<10cm<15cm
Référence 2009-2010-201187145
2013129153
2015114153
2017133137
201993153
2021106153
2023106153

Autre type de visualisation des D50 à la mer ou à la limite de marée dynamique (LMD) entre la référence 2009-2011 et 2021 pour les anguilles de moins de 10 et de moins 15 cm.

La distance de disparition des anguilles <10 cm et <15 cm à la dernière station prospectée pour laquelle au moins 1 anguille de ces deux tailles respectives a été retrouvée.

Distances de disparition des anguilles par rapport à la mer.

Taille des anguilles<10cm<15cm
Reference 2009-2010-201187 (La Seugne au Moulin de Chantemerle)158 (La Nouère au Maine au Brun)
2013109 (La Soloire au Pont de la Furme)149 (La Boëme à Ponthuillier)
2015109 (La Soloire au Pont de la Furme)149 (La Boëme à Ponthuillier)
2017120 (Le Veillard à Gros Meunier)149 (La Boëme à Ponthuillier)
2019103 149 (La Boëme à Ponthuillier)
2021109 (La Soloire au Pont de la Furme)158 (La Nouère au Maine au Brun)
2023109 (La Soloire au Pont de la Furme)149 (La Boëme à Ponthuillier)

Densités des anguilles :
Les résultats des pêches électriques permettent d’établir les densités par stations.

Comparaison des densités d’anguilles (toutes tailles confondues) capturées entre la Référence moyenne 2009-2011 (Rèf) et 2021 (individus/100 m²)(du vert, indiquant le maximum de la station, au rouge, indiquant le minimum)

Conclusions :

On constate que la distance à la mer pour avoir 50% de chance de capturer une anguille de moins de 10 cm (D50) est légèrement stable depuis 2019. Idem pour les moins de 15 cm.
Concernant les densités, une légère augmentation est observée en 2023 notamment sur les stations situées en aval.

Fournisseurs de données :

La Cellule Migrateurs organise les inventaires. Elle saisie ensuite les données et les analyse.

Relation avec les mesures de gestion du PLAGEPOMI 2015-2019 :

SB02 : En complément des suivis nationaux, poursuivre le suivi des indicateurs d’état de population d’anguille jaune utiles à la stratégie de gestion locale.
Objectifs : Assurer le suivi de la population d’anguilles jaunes (…) (suivi du front de colonisation et l’évolution de la population) (…) à travers les pêches spécifiques anguille (…).

État de colonisation 2021 (fluviale)

Opération effectuée en 2021 : suivi tous les 2 ans, prochain suivi en 2023

– État 2021 non défini : Pas de seuils établis actuellement.
– Tendance 2021 stable : Les résultats de 2021 sont similaires à ceux observés depuis 2013, avec une D50* de 106 km (à la mer) pour les moins de 10 cm et de 153 kms pour les moins de 15 cm. Légère hausse en comparaison avec 2019.
Les densités d’anguilles sont aussi un peu plus élevées en 2021 qu’en 2019.

*D50 : distance à la mer avec la probabilité de présence de 50% d’avoir au moins 1 anguille de la taille attendue (<10 ou <15cm)

État et tendance validés par le groupe général Tableau de Bord le 14 mars 2022.

Principaux résultats en un clin d’œil :

D50* pour les individus de moins de 10 cm et de moins de 15 cm.

*D50 : distance à la mer avec la probabilité de présence de 50% d’avoir au moins 1 anguille de la taille attendue (<10 ou <15cm)

Espèce / stade visé :

Anguille / Anguillettes

Objectif :

Suivre la répartition des anguilles de moins de 10 cm le long de l’axe Charente afin d’identifier les fluctuations de la colonisation du bassin selon le principe de migration densité-dépendant : plus la densité d’anguilles recrutées en aval du bassin augmente, plus le front de colonisation se déplace vers l’amont.
Le suivi dans le temps de cette limite amont de répartition des « jeunes » stades d’anguilles semble constituer un bon indicateur de la tendance du recrutement fluvial en relation avec la mise en place de solutions de gestion adaptées pour l’espèce.

Détails du suivi :

Face à la difficulté technique de collecter cette information directement sur l’axe principal au regard des dimensions de la Charente, la méthode retenue consiste à surveiller l’évolution de cet indice d’abondance de la population, par 100 m² de faciès favorable (radier, plat courant), en pied de premier obstacle, sur de petits affluents directs à la Charente.
Pour récupérer cette information, la Cellule Migrateurs organise, avec le soutien des FDAAPPMA, un réseau d’inventaires par pêches électriques sur un ensemble d’une vingtaine de stations réparties de façon homogènes sur l’axe.
Depuis 2015, un suivi complémentaire à l’aide d’engins passifs (flottangs) (habitats artificiels) a été réalisé pour augmenter le réseau d’échantillonnage.

La période d’intervention, fin juin / début juillet, correspond à la période de migration la plus importante des jeunes anguilles sur le bassin (phase de colonisation) ce qui permet d’avoir en quelque sorte un bilan de « l’année de migration ».

Ce protocole est d’ores et déjà appliqué sur les bassins Garonne et Dordogne depuis 2005 par MIGADO et l’IRSTEA. De plus, ce réseau fait partie des outils de suivi développés dans le cadre de la mise en place d’indicateurs pour l’anguille du programme européen INDICANG (LAFAILLE P., RIGAUD C., 2008. Indicateurs de colonisation et de sédentarisation in ADAM G. et al,. 2008).

Résultats :

L’analyse regroupant les 3 premières années de suivi (2009 à 2011) a été réalisé pour établir une référence à laquelle nous pourrons comparer les années ultérieures d’ici quelques années pour définir un état à cette variable.
Les distances utilisées dans les analyses sont celles entre la station d’échantillonnage et la limite à la mer.

Présence des individus inférieurs à 10 et 15 cm :
D’après les données des pêches électriques et des relèves des engins passifs (flottangs), on a estimé :

  • la probabilité de présence de 50% (D50) de capturer des anguilles <10 cm et <15 cm en fonction de la distance à la mer.

D50 sur le bassin de la Charente par rapport à la mer (km)

Taille des anguilles<10cm<15cm
Référence 2009-2010-201187145
2013129153
2015114153
2017133137
201993153
2021106153

Autre type de visualisation des D50 à la mer ou à la limite de marée dynamique (LMD) entre la référence 2009-2011 et 2021 pour les anguilles de moins de 10 et de moins 15 cm.

La distance de disparition des anguilles <10 cm et <15 cm à la dernière station prospectée pour laquelle au moins 1 anguille de ces deux tailles respectives a été retrouvée.

Distances de disparition des anguilles par rapport à la mer.

Taille des anguilles<10cm<15cm
Reference 2009-2010-201187 (La Seugne au Moulin de Chantemerle)158 (La Nouère au Maine au Brun)
2013109 (La Soloire au Pont de la Furme)149 (La Boëme à Ponthuillier)
2015109 (La Soloire au Pont de la Furme)149 (La Boëme à Ponthuillier)
2017120 (Le Veillard à Gros Meunier)149 (La Boëme à Ponthuillier)
2019103 149 (La Boëme à Ponthuillier)
2021109 (La Soloire au Pont de la Furme)158 (La Nouère au Maine au Brun)

Densités des anguilles :
Les résultats des pêches électriques permettent d’établir les densités par stations.

Comparaison des densités d’anguilles (toutes tailles confondues) capturées entre la Référence moyenne 2009-2011 (Rèf) et 2021 (individus/100 m²)(du vert, indiquant le maximum de la station, au rouge, indiquant le minimum)

Conclusions :

On constate que la distance à la mer pour avoir 50% de chance de capturer une anguille de moins de 10 cm (D50) a légèrement augmenté entre 2019 et 2021. Elle est stable pour les moins de 15 cm.
Concernant les densités, une légère augmentation est observée entre 2019 et 2021.

Fournisseurs de données :

La Cellule Migrateurs organise les inventaires. Elle saisie ensuite les données et les analyse.

Relation avec les mesures de gestion du PLAGEPOMI 2015-2019 :

SB02 : En complément des suivis nationaux, poursuivre le suivi des indicateurs d’état de population d’anguille jaune utiles à la stratégie de gestion locale.
Objectifs : Assurer le suivi de la population d’anguilles jaunes (…) (suivi du front de colonisation et l’évolution de la population) (…) à travers les pêches spécifiques anguille (…).

État sanitaire 2023 (fluviale)

Dernier suivi réalisé en 2023. Etude effectuée tous les 2 ans.

Indicateur en cours….

– État 2023: inconnu…en cours… 
*DELT = indicateur écopathologique correspondant à la présence d’une des 4 altérations anatomo-morphologiques : Déformation, Érosion (>1), Lésion, Tumeur.
– Tendance 2023 inconnue…en cours… 

État et tendance donnés par la Cellule Migrateurs.

Espèce / stade visé :

Anguille / civelles-anguillettes-jaunes-argentées

Objectif :

Il s’agit de suivre l’évolution de l’état sanitaire des anguilles sur le bassin versant de la Charente.

Détails de l’indicateur :

Il correspond uniquement à l’importance de certaines lésions externes observées sur les anguilles lors des suivis expérimentaux.

On utilisera les suivis par pêches électriques organisés par la Cellule Migrateurs dans le cadre du suivi de la colonisation des jeunes anguilles (voir le descripteur « État de colonisation (fluviale) »).

Lors des pêches, un « bilan sanitaire externe » de chaque individu est réalisé grâce la grille du code pathologique mise en place par l’ONEMA (BEAULATON L. et al, 2009) adaptée d’un travail élaboré par l’IRSTEA (GIRARD P. et al, 2007).

De plus, un « code pathologie » a été mis en place par Pierre ELIE et Patrick GIRARD pour renseigner un indicateur écopathologique. Les altérations anatomo-morphologiques des anguilles ont été recensées avec leurs principales causes potentielles (voir fiche Etat sanitaire en bas de page). Parmi ces altérations, 4 anomalies externes ont été choisies pour représenter au mieux l’état sanitaire global d’une population. Ce sont les anomalies « DELT » : les Déformations (AD), les Erosions (ER)(de niveaux supérieures à 1 (sur les cas existants)), les Lésions (ou absence d’organes)(AO) et les Tumeurs (masses ou grosseurs)(AG). D’après la proportion d’une de ces 4 anomalies sur les échantillons de population diagnostiquée, une interprétation a été proposée.

Interprétation de l’état sanitaire des anguilles d’après Elie et Girard (2010)

Condition des poissonsbonnedétérioréeprécaire
Proportion des individus avec une ou plusieurs des anomalies externes suivantes : Déformations, Erosions >1, Lésions et Tumeurs0 – 2%2,1 – 5%> 5,1%
L’état sanitaire global est la moyenne des pourcentages d’anguilles avec une des 4 lésions listées, sans prendre en compte les érosions de classe 1 (com. pers. Pierre ELIE).

Données historiques et référence :

La comparaison se fait avec la tendance des 5 dernières années précédentes à 2021.

Résultats :

En 2021, le suivi a été réalisé sur 14 stations mais pour le calcul du DELT, nous n’avons pas pris en compte les stations qui avaient des échantillons de moins de 30 individus (2 stations : Argence (non présenté dans le tableau ci-dessous) et La Charente à Lavaud). Ces échantillons ne sont pas considérés comme significatifs (com. pers. Pierre Elie).

On constate de moins bons résultats en 2021 en comparaison avec 2019. On atteint un état 2021 considéré mauvais (5,9% sur l’ensemble des anguilles des 12 stations avec au moins 30 anguilles capturées : 76 individus avec pathologies sur 1279 capturées).

Fournisseurs de données :

La Cellule Migrateurs organise et participe aux pêches électriques. Elle saisie ensuite les données et les analyse.

État sanitaire 2021 (fluviale)

Dernier suivi réalisé en 2021. Etude effectuée tous les 2 ans.

– État 2021 mauvais : d’après la note donnée par l’analyse des 4 lésions externes « DELT* » (Elie et Girard, 2010) observées sur les anguilles en 2021 pêchées à l’électricité (14 stations).
*DELT = indicateur écopathologique correspondant à la présence d’une des 4 altérations anatomo-morphologiques : Déformation, Érosion (>1), Lésion, Tumeur.
– Tendance 2021 stable : Si on compare la valeur de 2021 avec les 5 dernières années, on est sur une tendance stable.

État et tendance donnés par la Cellule Migrateurs.

Espèce / stade visé :

Anguille / civelles-anguillettes-jaunes-argentées

Objectif :

Il s’agit de suivre l’évolution de l’état sanitaire des anguilles sur le bassin versant de la Charente.

Détails de l’indicateur :

Il correspond uniquement à l’importance de certaines lésions externes observées sur les anguilles lors des suivis expérimentaux.

On utilisera les suivis par pêches électriques organisés par la Cellule Migrateurs dans le cadre du suivi de la colonisation des jeunes anguilles (voir le descripteur « État de colonisation (fluviale) »).

Lors des pêches, un « bilan sanitaire externe » de chaque individu est réalisé grâce la grille du code pathologique mise en place par l’ONEMA (BEAULATON L. et al, 2009) adaptée d’un travail élaboré par l’IRSTEA (GIRARD P. et al, 2007).

De plus, un « code pathologie » a été mis en place par Pierre ELIE et Patrick GIRARD pour renseigner un indicateur écopathologique. Les altérations anatomo-morphologiques des anguilles ont été recensées avec leurs principales causes potentielles (voir fiche Etat sanitaire en bas de page). Parmi ces altérations, 4 anomalies externes ont été choisies pour représenter au mieux l’état sanitaire global d’une population. Ce sont les anomalies « DELT » : les Déformations (AD), les Erosions (ER)(de niveaux supérieures à 1 (sur les cas existants)), les Lésions (ou absence d’organes)(AO) et les Tumeurs (masses ou grosseurs)(AG). D’après la proportion d’une de ces 4 anomalies sur les échantillons de population diagnostiquée, une interprétation a été proposée.

Interprétation de l’état sanitaire des anguilles d’après Elie et Girard (2010)

Condition des poissonsbonnedétérioréeprécaire
Proportion des individus avec une ou plusieurs des anomalies externes suivantes : Déformations, Erosions >1, Lésions et Tumeurs0 – 2%2,1 – 5%> 5,1%
L’état sanitaire global est la moyenne des pourcentages d’anguilles avec une des 4 lésions listées, sans prendre en compte les érosions de classe 1 (com. pers. Pierre ELIE).

Données historiques et référence :

La comparaison se fait avec la tendance des 5 dernières années précédentes à 2021.

Résultats :

En 2021, le suivi a été réalisé sur 14 stations mais pour le calcul du DELT, nous n’avons pas pris en compte les stations qui avaient des échantillons de moins de 30 individus (2 stations : Argence (non présenté dans le tableau ci-dessous) et La Charente à Lavaud). Ces échantillons ne sont pas considérés comme significatifs (com. pers. Pierre Elie).

On constate de moins bons résultats en 2021 en comparaison avec 2019. On atteint un état 2021 considéré mauvais (5,9% sur l’ensemble des anguilles des 12 stations avec au moins 30 anguilles capturées : 76 individus avec pathologies sur 1279 capturées).

Fournisseurs de données :

La Cellule Migrateurs organise et participe aux pêches électriques. Elle saisie ensuite les données et les analyse.

Effectif en montaison à Crouin (Cognac)

– État 2021 non défini car pas de référence ni de seuils
– Tendance 2021 indéterminée
État et tendance donnés par la Cellule Migrateurs et validés par le groupe général Tableau de Bord le 14 mars 2022.

Objectif :

Évaluer et suivre l’état du stock en montaison sur le domaine fluvial. Cela correspond au suivi du recrutement fluvial. Pour cela, il est nécessaire de disposer d’un système qui permet de quantifier le passage des anguilles. Cet effectif en montaison peut être calculé et estimé grâce à une station de comptage ou une passe à anguilles.

Il est possible d’utiliser le nombre d’anguilles qui passent à la station de comptage du barrage de Crouin, en aval de Cognac à 100 kms de l’embouchure de la Charente. C’est l’unique lieu sur la Charente où l’on peut réaliser un dénombrement des poissons migrateurs grâce à la station de comptage.

Détails du suivi :

La station de comptage a été mise en place en même temps que la passe à poissons, en 2010. Depuis janvier 2010, les poissons migrateurs sont comptabilisés et mesurés, pour la plupart, grâce à une caméra reliée à un ordinateur. Cependant, un incident technique a entraîné l’impossibilité de dénombrer les passages de décembre 2010 à mars 2012. De plus, un acte de vandalisme au printemps 2016 (vitre cassée) a entraîné un visionnage incomplet sur l’année 2016.

Barrage de Crouin avec, de gauche à droite, une vanne wagon, un seuil, la passe à poissons et 2 clapets

Le suivi se fait par le comptage des poissons qui empruntent la passe à bassins. Pour cela, Le site est équipé d’une chambre étanche, vitrée, aménagée en amont de la passe à bassins, avec un système d’enregistrement vidéo. Une autre chambre étanche, vitrée, de l’autre côté de la passe permet d’assurer un éclairage continu de la colonne d’eau (rétro-éclairage).

Résultats :

Actuellement, nous ne disposons pas d’enregistrements d’anguilles opérationnels et fiables. Des bilans des montaisons enregistrés ont été listés ci-dessous mais ils ne sont pas représentatifs des remontées réelles établies dans la passe.

Le mode d’enregistrement actuel ne nous permet pas d’observer toutes les anguilles en montaison. Les petites anguilles (<20cm) ne sont pas toujours détectées par le logiciel. Les résultats sont donc des minimums. Nous essayons actuellement d’optimiser les réglages pour obtenir dans l’avenir un enregistrement exhaustif des jeunes anguilles en montaison.

2011 : pas d’enregistrement cause incident technique
2016 : pas d’enregistrement cause incident technique (vitre brisée : vandalisme)

« Attention : l’augmentation du nombre d’anguilles juvéniles observées en montaison peut être expliquée par l’amélioration des techniques d’enregistrements d’images et non uniquement par une augmentation du nombre d’individus. »

Image extraite d’une vidéo avec enregistrement d’une jeune anguille en montaison (environ 14cm)

La taille des anguilles en montaison :

En 2022, la taille moyenne des 141 individus (99% mesurées) est de 16,2 cm (9 à 70 cm). Près de 88% de cet échantillon est constitué d’individus inférieurs à 18 cm, 5,6% ont entre 18 et 30 cm et 6,3% ont une taille supérieure. Malgré ces différences de tailles, ces populations ont le même rythme de migration, c’est à dire en une seule vague d’avril à juin avec un passage de nuit (69% des passages entre 23h et 6h).

Extrait du rapport 2022 de SCEA Dartiguelongue, 2023.(voir en bas de page)

Données historiques et référence :

Il n’y a pas de données historiques étant donné que la station de comptage a été mise en place en janvier 2010. Il n’y a pas actuellement de référence tant que l’optimisation d’enregistrement ne sera pas réalisée.

Fournisseurs de données :

De 2010 à 2012, la Cellule Migrateurs a récupérée les vidéos enregistrées, les a dépouillée (lecture et distinction du passage des poissons migrateurs) et analysée (bilan des passages).
Depuis 2013, un prestataire réalise ce travail : SCEA Jean DARTIGUELONGUE.

De 2010 à 2012, la Cellule Migrateurs a récupérée les vidéos enregistrées, les a dépouillée (lecture et distinction du passage des poissons migrateurs) et analysée (bilan des passages).
Depuis 2013, un prestataire réalise ce travail : SCEA Jean DARTIGUELONGUE.

Rapport du suivi 2022 :

Rapport 2022 du suivi de la station de comptage de Crouin (Dartiguelongue, 2023)