Mise à jour en cours…
- État 2019 non défini : descripteur non opérationnel
- Tendance 2019 non définie : descripteur non opérationnel
État et tendance validés par le groupe général Tableau de Bord le 5 mars 2019.
Espèce / stade visé :
Lamproies marines / adultes et juvéniles
Objectif :
Le suivi de la qualité de l’eau superficielle pour les lamproies marines se concentre, pour l’instant, sur le suivi de quelques paramètres physico-chimiques de l’eau.
Détails du suivi :
Les préférendums des lamproies marines ne sont pas encore totalement connus. Cependant, il est important de commencer à suivre certains paramètres physico-chimiques mesurés sur des sites permettant de donner une image globale de l’état des zones de reproduction, de croissance et de déplacements des lamproies adultes (géniteurs) et juvéniles et larves (ammocètes). Les données obtenues pour chaque paramètre devront êtres assez nombreuses chaque année pour permettre d’avoir des informations significatives. On cherchera donc des stations de mesures avec des suivis les plus réguliers possibles. De plus, il faudra avoir des données historiques pour être capable de donner des tendances sur les évolutions.
Les paramètres suivant sont les plus couramment suivis par les stations de mesure et peuvent avoir des effets sur les lamproies marines, seuls ou combinés :
- Oxygène dissous (mg/L)
- Température (°C)
- Conductivité (à 25°C)
- Turbidité (transparence)
- Potentiel hydrogène (pH)
Les lamproies marines arrivent sur la Charente dés le mois de mai pour construire des « nids » en forme de cuvette à partir de graviers et galets. Les géniteurs se reproduisent entre mai et juin puis meurent. Après 10-15 jours, les œufs éclosent et donnent des larves, appelées ammocètes, qui s’enfouissent dans le sable du nid. Après 35-40 jours, ces larves se dirigent vers de nouvelles zones plus abritées (sablo-limoneuses) pour rester enfoui pendant 5 à 7 ans. Les sub-adultes vont ensuite dévaler en automne pour arriver en mer en hiver. Les paramètres choisis sont donc à suivre toute l’année. Cependant, le suivi des paramètres en période estivale est à surveiller en priorité car c’est le moment durant lequel les paramètres température et oxygène dissous sont les plus sensibles car ils peuvent dépasser les seuils de tolérance de l’espèce (en cours de recherche).
Grâce à la liste et la localisation des stations de suivi de l’état de l’eau et des milieux aquatiques (carte suivante) fournit par l’EPTB Charente, un bilan des stations de mesures a été réalisé. Nous avons choisi les stations ou les données sont disponibles au moins une fois par an et depuis au moins 10 ans.
On peut établir une liste de stations de mesures potentielles (avec numéro de la station) à suivre en priorité pour les lamproies marines :
Axe Charente :
- Rochefort (5001500)
- Taillebourg (5006900)
- Merpins (5013000)
- St Brice (5013200)
- St Simeux (5013900)
- Roffit (5018000)
- Luxé (5019000)
La Boutonne :
- Les Vinçons (5002500)
- Vert (5004500)
- Séligné (5005000)
La Seugne :
- Château Renard (5007600)
- St Germain de Lusignan (5008000)
Le Coran :
- St Bris des Bois (5007400)
La Tardoire :
- Champagnac Aval (5021500)
Pour chacune de ces stations, on dispose d’1 donnée par mois depuis 1975 pour les 5 paramètres étudiés sauf pour la turbidité qui est mesurée uniquement sur Taillebourg (12 fois par an) et Roffit (seulement 6 valeurs par an). Il n’y a pas d’intérêt à suivre les stations en amont de Luxé dans la mesure où aucune lamproie marine n’est retrouvé pour l’instant sur cette zone.
Pour observer l’impact du bouchon vaseux estuarien sur les lamproies, le suivi de l’oxygène peut être fait en aval sur la Charente. Cependant, il faut trouver des enregistreurs réguliers d’oxygène.
Fournisseurs de données :
Pour le suivi des températures, on se servira en priorité des informations disponibles par des sondes enregistreuses de la Cellule Migrateurs disposées à Taillebourg, Merpins et Châteauneuf-sur-Charente depuis 2010 ou 2011.
De plus, des données provenant de sondes ONEMA sont aussi disponibles.