Indicateur modifié d’après Lambert et al., 2018 (IRSTEA).
– État 2019 Bon : car la température de l’eau pour les œufs et les larves était optimale sur 81% de la période considérée (1er mai au 15 juillet).
– Tendance 2019 stable : car peu de variation en comparaison avec la moyenne des dernières années.
État et tendance validés par le groupe général Tableau de Bord 7 avril 2020.
À NOTER !
Cette variable est à lire avec précaution. Si la tendance est à la hausse c’est que l’impact de la température sur les œufs et les larves d’aloses est plus important, c’est donc négatif pour la population.
Objectifs :
Il s’agit de connaître l’impact de la température sur la survie des larves d’aloses. Cet indicateur a changé suite aux derniers travaux réalisés par l’INRAE (anciennement IRSTEA) sur le sujet (Jatteau et al., 2017 et Lambert et al., 2018 ) et à des discussions avec P. Lambert.
Détails du suivi :
Pour construire cette variable, on s’est appuyé sur la littérature et les seuils déjà identifiés sur la grande alose (Alosa alosa) (Jatteau et al., 2017). La température est enregistrée sur les trois principales frayères de la Charente (Taillebourg, Crouin, Châteauneuf-sur-Charente).
D’après Jatteau et al. (2017), la survie cumulée du stade embryon au stade larve 14 jours après éclosion, est optimale quand la température de l’eau est comprise entre 16,6 et 24,8°C. A ces températures, la survie dépasse 80% du maximum observé (publications en bas de page).
Résultats :
On a exposé les températures journalières disponibles durant la période de reproduction et de développement des œufs et de larves, pour cette analyse, du 1er mai au 15 juillet.
Pour 2019, les températures utilisées sont celles de Crouin.
Fournisseurs de données :
La Cellule Migrateurs réalise le suivi de la température journalière à Taillebourg, Crouin et Châteauneuf-sur-Charente. Elle pose/récupère les sondes enregistreuses et analyse les données.