Pêche professionnelle fluviale Anguilles jaunes

Mis à jour le 28 août 2023Retour au tableau de bord
Prélèvements par la pêche
  • État 2022 non défini : pas de seuil disponible
  • Tendance 2022 à la baisse : Tendance déduite de la comparaison avec les 5 dernières années (2017-2021) de 30 kg (données CD17).
    État et tendance validés lors du groupe de travail Tableau de Bord du 14 mars 2023.

Espèce / stade visé :

Anguille / jaunes

Objectif :

L’objectif est de caractériser la pression de la pêche professionnelle fluviale d’anguilles jaunes sur l’axe Charente.

Résultats :

Les données présentées proviennent du Service Eau du Conseil Départemental de la Charente-Maritime.
Il faut préciser que les données sont des bilans annuels du 1er janvier au 31 décembre de la même année. On est donc à cheval entre 2 saisons hivernales de pêche. Ce n’est pas le même bilan qui est fait avec les pêcheurs professionnels maritimes de civelles dont le bilan est fait sur une saison de pêche hivernale du 15 novembre au 15 avril.

Détails du suivi :

La pêche professionnelle en eau douce concerne uniquement le département de la Charente-Maritime. Il n’y a pas de pêcheurs professionnels dans le département de la Charente.

Nombre de pêcheurs :

En 2022, ils étaient 10 pêcheurs professionnels fluviaux. En 1997-1998, ils étaient 37. Concernant la pêche des poissons migrateurs, ils pêchent surtout la civelle. Auparavant certains pêchaient l’anguille jaune, la lamproie marine et l’alose. Ils pêchent aussi des carnassiers et des mulets et la plupart font aussi de la pêche à pied.

Captures moyennes par pêcheurs :

Si on réalise une estimation de la moyenne des captures par pêcheur, en divisant les captures totales par le nombre de licenciés, on obtient les données suivantes. En 2022, on avait une capture moyenne par pêcheur estimée de 0 kg.

Période de pêche :

Pêche autorisée en Charente-Maritime du 1er mai au 30 septembre.

Organisation professionnelle :

Les pêcheurs sont inscrits à l’AAIPPBG (Association Agréée Interdépartementale des pêcheurs professionnels en eau douce du bassin de la Garonne). Cette association est représentée au niveau national par le Comité National des la Pêche Professionnelle en Eau Douce (CONAPPED : www.lepecheurprofessionnel.fr).
La liste des civelliers professionnels fluviaux 2012 du CONAPPED donne :

  • 15 pêcheurs en Charente-Maritime
  • 25 en Loire
  • 42 en Gironde
  • 71 en Adour

Récupération des données de pêches :

Depuis 2010, une nouvelle fiche de déclaration de captures d’anguilles a été créée (voir fichier à télécharger (ici)). A titre d’information, les amateurs aux engins et aux filets doivent aussi remplir ce type de fiche.

Les pêcheurs doivent envoyer leurs fiches de captures à l’OFB qui réalise une synthèse via le Suivi National de la Pêche aux Engins (SNPE).

Le suivi de ce descripteur se fait par la récupération des données de captures auprès de l’organisme responsable de la collecte des données, l’OFB avec le Suivi National des Pêcheurs aux Engins (SNPE).
Cependant, en l’attente de ces résultats, les données fournies par le Conseil Départemental de la Charente-Maritime pourront être utilisées.

En Charente-Maritime, la pêche professionnelle fluviale sur le domaine public fluvial (DPF) a été transféré au Conseil Général 17. Ce DPF transféré va de Tonnay-Charente jusqu’au Port du Lys, limite avec le département de la Charente.

La pêche professionnelle fluviale est autorisée de la confluence avec la Boutonne (Carillon) jusqu’au Port du Lys, en 3 lots de pêche :

  • Lot C : de la confluence avec la Boutonne jusqu’à l’aval de St Savinien. 9 pêcheurs y étaient inscrits en 2014. La pêche de la civelle est autorisée uniquement sur ce lot, pas sur les 2 autres.
  • Lot B : de l’amont St Savinien jusqu’à l’aval Port d’Envaux (PK 43,5), puis de l’amont Port d’Envaux (PK 41,5) jusqu’à l’aval de Taillebourg (PK 40) puis de l’amont Taillebourg (PK 38) jusqu’à l’aval de Saintes (PK 30,9).
  • Lot A : de l’amont de Saintes (Les Gonds PK 23,7) jusqu’au port du Lys.

Le Conseil Général de la Charente-Maritime est propriétaire et gestionnaire de ce DPF :

  • il détient le droit de pêche sur ce domaine
  • délivre les licences de pêche
  • délivre les agréments pêcheurs professionnels sur son domaine
  • délivre les autorisations d’occupation du domaine (appontement…)
  • exerce la police de conservation du domaine

Sur ce même domaine, l’Etat (OFB et DDTM) :

  • fixe les règles de la police de la pêche (ARP…)
  • exerce la police de la pêche

Résultats antérieures :

2013 :
Informations consultables dans le bulletin n°1 du SNPE, de l’OIE, de décembre 2015 qui traite les données 2013 :

2003 à 2012 :
Début 2013, nous avons récupéré auprès du Suivi National des Pêcheurs aux Engins (SNPE) de l’OFB, le bilan des captures des professionnels fluviaux de 2003 à 2012 sur le bassin de la Charente.
Des informations complémentaires, à l’échelle de la France, peuvent être retrouvées dans le document de l’Office International de l’Eau (OIEau) de mai 2015 :

Captures d’anguilles jaunes (kg) par les pêcheurs professionnels fluviaux de Charente, nombre de déclarations et captures moyennes par déclarations

Note : Ces données n’ont pas encore été traitées et synthétisées par l’OFB. Aucun travail n’a pour le moment été réalisé pour compenser le fait que les pêcheurs peuvent déclarer le poids et ou la taille. Il faut noter toutefois que sur les espèces concernées ici, les déclarations de captures sont très majoritairement faites en kg. Les chiffres sont des valeurs annuelles et pour le moment ils ne sont pas accompagnés des taux de déclaration. Les résultats rendent compte de valeurs brutes qui évolueront surement encore avant la publication du prochain rapport de synthèse qui couvrira la période 2003-2012. Des déclarations pour l’année 2012 arrivant encore, les chiffres bruts pour cette année ne sont pas encore arrêtés.

1999 à 2002 :
Sur la Charente et ses affluents, les pêcheurs professionnels fluviaux ont capturé 3,05 tonnes d’anguilles jaunes en moyenne par an. En comparaison, en Adour et dans les estuaires girondins, les captures étaient respectivement de 1,35 tonnes et 5,1 tonnes (CSP, 2004).
Depuis 2002, les données sont classées par Unité de Gestion Anguille (UGA) et non par bassin versant.