Pêche professionnelle fluviale Anguilles jaunes

Mis à jour le 15 mai 2023Retour au tableau de bord
Prélèvements par la pêche

e pêches :
Depuis 2010, une nouvelle fiche de déclaration de captures d’anguilles a été créée (voir fichier à télécharger (ici)). A titre d’information, les amateurs aux engins et aux filets doivent aussi remplir ce type de fiche.
Les pêcheurs doivent envoyer leurs fiches de captures à l’OFB qui réalise une synthèse via le Suivi National de la Pêche aux Engins (SNPE).
Le suivi de ce descripteur se fait par la récupération des données de captures auprès de l’organisme responsable de la collecte des données, l’OFB avec le Suivi National des Pêcheurs aux Engins (SNPE).
Cependant, en l’attente de ces résultats, les données fournies par le Conseil Départemental de la Charente-Maritime pourront être utilisées.

En Charente-Maritime, la pêche professionnelle fluviale sur le domaine public fluvial (DPF) a été transféré au Conseil Général 17. Ce DPF transféré va de Tonnay-Charente jusqu’au Port du Lys, limite avec le département de la Charente.
La pêche professionnelle fluviale est autorisée de la confluence avec la Boutonne (Carillon) jusqu’au Port du Lys, en 3 lots de pêche :
-  Lot C : de la confluence avec la Boutonne jusqu’à l’aval de St Savinien. 9 pêcheurs y étaient inscrits en 2014. La pêche de la civelle est autorisée uniquement sur ce lot, pas sur les 2 autres.
-  Lot B : de l’amont St Savinien jusqu’à l’aval Port d’Envaux (PK 43,5), puis de l’amont Port d’Envaux (PK 41,5) jusqu’à l’aval de Taillebourg (PK 40) puis de l’amont Taillebourg (PK 38) jusqu’à l’aval de Saintes (PK 30,9).
-  Lot A : de l’amont de Saintes (Les Gonds PK 23,7) jusqu’au port du Lys.

Le Conseil Général de la Charente-Maritime est propriétaire et gestionnaire de ce DPF :
- il détient le droit de pêche sur ce domaine
- délivre les licences de pêche
- délivre les agréments pêcheurs professionnels sur son domaine
- délivre les autorisations d’occupation du domaine (appontement…)
- exerce la police de conservation du domaine

Sur ce même domaine, l’Etat (OFB et DDTM) :
- fixe les règles de la police de la pêche (ARP…)
- exerce la police de la pêche

Résultats antérieures :

2013 :
Informations consultables dans le bulletin n°1 du SNPE, de l’OIE, de décembre 2015 qui traite les données 2013 :Bulletin n°1 SNPE données 2013 France entière (décembre 2015)

2003 à 2012 :
Début 2013, nous avons récupéré auprès du Suivi National des Pêcheurs aux Engins (SNPE) de l’OFB, le bilan des captures des professionnels fluviaux de 2003 à 2012 sur le bassin de la Charente.
Des informations complémentaires, à l’échelle de la France, peuvent être retrouvées dans le document de l’Office International de l’Eau (OIEau) de mai 2015 :Le SNPE (synthèse 2003-2012) France entière (mai 2015)

Nombre de pêcheurs fluviaux et nombre de jours de pêches (cliquer sur la vignette ci-dessous)Captures d’anguilles jaunes (kg) par les pêcheurs professionnels fluviaux de Charente, nombre de déclarations et captures moyennes par déclarations

Note : Ces données n’ont pas encore été traitées et synthétisées par l’OFB. Aucun travail n’a pour le moment été réalisé pour compenser le fait que les pêcheurs peuvent déclarer le poids et ou la taille. Il faut noter toutefois que sur les espèces concernées ici, les déclarations de captures sont très majoritairement faites en kg. Les chiffres sont des valeurs annuelles et pour le moment ils ne sont pas accompagnés des taux de déclaration. Les résultats rendent compte de valeurs brutes qui évolueront surement encore avant la publication du prochain rapport de synthèse qui couvrira la période 2003-2012. Des déclarations pour l’année 2012 arrivant encore, les chiffres bruts pour cette année ne sont pas encore arrêtés.

1999 à 2002 :
Sur la Charente et ses affluents, les pêcheurs professionnels fluviaux ont capturé 3,05 tonnes d’anguilles jaunes en moyenne par an. En comparaison, en Adour et dans les estuaires girondins, les captures étaient respectivement de 1,35 tonnes et 5,1 tonnes (CSP, 2004).
Depuis 2002, les données sont classées par Unité de Gestion Anguille (UGA) et non par bassin versant.