Qualité des masses d’eaux côtières (2019)

Bilan provisoire sur les résultats acquis dans le cadre du programme de surveillance de la DCE 2000/60/CE. Ce bilan, basé sur les critères DCE, correspond à l’état des masses d’eau réalisé à partir des derniers résultats validés (données 2018). Il ne se substitue pas à l’état des lieux officiel qui figure dans le SDAGE Adour-Garonne.

  • État 2020 mauvais : suivant le bilan DCE au 04/03/2020.
  • Tendance 2020 constante : en comparaison avec les années antérieures.
    État et tendance validés par le groupe général Tableau de Bord en 7 avril 2020.

Objectif :

L’objectif est de connaître la qualité de l’eau littorale par le suivi des états écologiques et chimiques des masses d’eau côtières selon la Directive Cadre sur l’Eau (DCE). (accéder au site générale DCE-Ifremer).

Description de l’indicateur :

On utilisera les informations générales de la qualité de l’eau fournies par l’IFREMER et l’Agence de l’Eau Adour Garonne grâce au suivi de la qualité des masses d’eau suivant les grilles de qualité DCE qui donnent les états écologiques et chimiques de l’eau.
Il y a 5 masses d’eau côtières et de transitions au total sur notre littoral.
Pour cette variable, on suivra uniquement les 3 masses d’eaux côtières (FRFC01 – Côte nord est île d’Oléron, FRFC02 – Pertuis charentais et FRFC03 – Côte ouest île d’Oléron).
Plus dinfos : carte des masses d’eau

La qualité des masses d’eau est présentée par élément de qualité (hydrologie, phytoplancton, contaminants chimiques, macroalgues,…) ou de façon globale.

Fournisseurs de données :

La collecte de ces données est réalisée par l’IFREMER et l’AEAG.
Sur le site Internet d’IFREMER, on peut accéder aux données : accéder au site générale, et à la carte des masses d’eau.
On peut aussi trouver de nombreuses informations sur les réseaux de suivi de la qualité de l’eau en Charente-Maritime dans le document suivant : Réseaux de suivi de la qualité de l’eau en Charente-Maritime
Et enfin directement sur le site de la DDTM17 : Qualité des eaux douces et littorales

Qualité eau Estuaire Charente (2016-2017-2018)

Bilan provisoire sur les résultats acquis dans le cadre du programme de surveillance de la DCE 2000/60/CE. Ce bilan, basé sur les critères DCE, correspond à l’état des masses d’eau réalisé à partir des derniers résultats validés (données 2018). Il ne se substitue pas à l’état des lieux officiel qui figure dans le SDAGE Adour-Garonne.(Extrait de la note de l’Atlas DCE Adour-Garonne – Bilan des résultats par masse d’eau. Masse d’eau de transition FRFT01 – Estuaire Charente.)

  • État 2019 mauvais : suivant le bilan DCE au 05/03/2020.
  • Tendance 2019 à la baisse : en comparaison avec les années antérieures.
    État et tendance donnés par le groupe général Tableau de Bord le 7 avril 2020.

Objectif :

L’objectif est de connaître la qualité de l’eau de l’estuaire de la Charente par le suivi des états écologiques et chimiques de cette masse d’eau de transition selon la Directive Cadre sur l’Eau (DCE)(accéder au site générale DCE-Ifremer).

Description de l’indicateur :

On utilisera les informations générales de la qualité de l’eau fournies par l’IFREMER et l’Agence de l’Eau Adour Garonne grâce au suivi de la qualité des masses d’eau suivant les grilles de qualité DCE qui donnent les états écologiques et chimiques de l’eau.
Sur notre littoral, il y a 5 masses d’eau : 3 côtières et 2 de transition. Plus d’infos sur la carte des masses d’eau.



Plus d’infos sur ces indicateurs en cliquant sur la masse d’eau de l’estuaire de la Charente sur la carte des masses d’eau.

Pour cette variable générale « Estuaire de la Charente », on considérera uniquement la masse d’eau de transition de l’estuaire de la Charente.

Résultats :

La Cellule Migrateurs a fait le choix de proposer un état général de la qualité de l’eau de l’estuaire à partir des résultats observés.

Pour 2018 (actualisation au 28/02/2019) l’état chimique dégrade la note global de l’estuaire et donne un état mauvais.

L’état chimique de l’estuaire de la Charente, évalué à partir des substances DCE et OSPAR pour lesquelles il existe des valeurs seuils, correspond au « mauvais état » à dire d’expert. Ce déclassement est consécutif aux concentrations en PCB 118 supérieures au seuil OSPAR. Le PCB118 est un indicateur de type dioxine plus toxique que les autres congénères PCB ; à ce titre la valeur seuil est plus sévère que pour les autres congénères.(extrait de la note sur les Contaminants chimiques ci-dessous.)

Indicateur Poisson Estuaire :

Parmi les paramètres permettant de définir la qualité de l’eau estuarienne, l’indicateur Poisson Estuaire décrit la présence de poissons en estuaire et notamment les migrateurs.
Pour la période 2016-2018, la masse d’eau Charente obtient une note moyenne de 0,74, ce qui la classe, comme pour l’évaluation précédente (2009-2011), en « bon état ».
Depuis 2009, la Charente avait obtenu tous les ans des valeurs de l’indice ELFI indiquant un bon état écologique. Les résultats obtenus pour l’année année 2018 indique une légère dégradation de sa qualité, avec la plupart des métriques en baisse par rapport aux deux années précédentes.
En 2018, la masse d’eau du secteur situé entre Rochefort et Bords a régulièrement présenté des teneurs inférieures à 60% de saturation en oxygène, le secteur le plus touché étant situé entre le pont de St-Clément et Bords où la saturation est descendue à 17%.
Les réactions d’évitement des espèces sensibles sont visibles à partir de 4,5 mg/l et des effets physiologiques commencent à se produire à 4 mg/l. Les problèmes potentiels d’oxygénation se situent donc plutôt en zone oligohaline qui est justement le point faible de la Charente si on considère la métrique de densité des espèces d’eau douce. La mise en place récente d’une station de suivi en continu de la physicochimie de la Charente permettra de maintenir une vigilance sur ce paramètre dans les années à venir.
La Charente est pour l’heure la seule masse d’eau à atteindre les objectifs de bon état écologique mais il est probable que la situation actuelle reflète une situation de résistance écologique puisque des signes d’altération physico-chimique sont perceptibles. Il paraît donc nécessaire de tout mettre en oeuvre dès à présent pour garantir la pérennité et la non dégradation de la masse d’eau. Les causes potentielles de désoxygénation pourraient venir de dysfonctionnements même temporaires de stations d’épuration, de rejets sauvages ou connus d’eau chargée en matière organique, d’élévation de la température de l’eau, ou du relargage potentiel du stock de phosphore associé à des oxydes de fer dans sédiments de l’estuaire.
(extrait de la note sur le site web d’Ifremer.) Plus d’informations ici : fiche de l’indicateur.
Autre fiche ci-dessous :

Fournisseurs de données :

La collecte de ces données est réalisée par l’IFREMER et l’AEAG.
Sur le site Internet d’IFREMER, on peut accéder aux données : accéder au site générale, et à la carte des masses d’eau.
On peut aussi trouver de nombreuses informations sur les réseaux de suivi de la qualité de l’eau en Charente-Maritime dans le document suivant : Réseaux de suivi de la qualité de l’eau en Charente-Maritime
Et enfin directement sur le site de la DDTM17 : Qualité des eaux douces et littorales

Qualité eau superficielle spécifique lamproies

Mise à jour en cours…

  • État 2019 non défini : descripteur non opérationnel
  • Tendance 2019 non définie : descripteur non opérationnel
    État et tendance validés par le groupe général Tableau de Bord le 5 mars 2019.

Espèce / stade visé :

Lamproies marines / adultes et juvéniles

Objectif :

Le suivi de la qualité de l’eau superficielle pour les lamproies marines se concentre, pour l’instant, sur le suivi de quelques paramètres physico-chimiques de l’eau.

Détails du suivi :

Les préférendums des lamproies marines ne sont pas encore totalement connus. Cependant, il est important de commencer à suivre certains paramètres physico-chimiques mesurés sur des sites permettant de donner une image globale de l’état des zones de reproduction, de croissance et de déplacements des lamproies adultes (géniteurs) et juvéniles et larves (ammocètes). Les données obtenues pour chaque paramètre devront êtres assez nombreuses chaque année pour permettre d’avoir des informations significatives. On cherchera donc des stations de mesures avec des suivis les plus réguliers possibles. De plus, il faudra avoir des données historiques pour être capable de donner des tendances sur les évolutions.
Les paramètres suivant sont les plus couramment suivis par les stations de mesure et peuvent avoir des effets sur les lamproies marines, seuls ou combinés :

  • Oxygène dissous (mg/L)
  • Température (°C)
  • Conductivité (à 25°C)
  • Turbidité (transparence)
  • Potentiel hydrogène (pH)

Les lamproies marines arrivent sur la Charente dés le mois de mai pour construire des « nids » en forme de cuvette à partir de graviers et galets. Les géniteurs se reproduisent entre mai et juin puis meurent. Après 10-15 jours, les œufs éclosent et donnent des larves, appelées ammocètes, qui s’enfouissent dans le sable du nid. Après 35-40 jours, ces larves se dirigent vers de nouvelles zones plus abritées (sablo-limoneuses) pour rester enfoui pendant 5 à 7 ans. Les sub-adultes vont ensuite dévaler en automne pour arriver en mer en hiver. Les paramètres choisis sont donc à suivre toute l’année. Cependant, le suivi des paramètres en période estivale est à surveiller en priorité car c’est le moment durant lequel les paramètres température et oxygène dissous sont les plus sensibles car ils peuvent dépasser les seuils de tolérance de l’espèce (en cours de recherche).

Grâce à la liste et la localisation des stations de suivi de l’état de l’eau et des milieux aquatiques (carte suivante) fournit par l’EPTB Charente, un bilan des stations de mesures a été réalisé. Nous avons choisi les stations ou les données sont disponibles au moins une fois par an et depuis au moins 10 ans.


On peut établir une liste de stations de mesures potentielles (avec numéro de la station) à suivre en priorité pour les lamproies marines :

Axe Charente :

  • Rochefort (5001500)
  • Taillebourg (5006900)
  • Merpins (5013000)
  • St Brice (5013200)
  • St Simeux (5013900)
  • Roffit (5018000)
  • Luxé (5019000)

La Boutonne :

  • Les Vinçons (5002500)
  • Vert (5004500)
  • Séligné (5005000)

La Seugne :

  • Château Renard (5007600)
  • St Germain de Lusignan (5008000)

Le Coran :

  • St Bris des Bois (5007400)

La Tardoire :

  • Champagnac Aval (5021500)

Pour chacune de ces stations, on dispose d’1 donnée par mois depuis 1975 pour les 5 paramètres étudiés sauf pour la turbidité qui est mesurée uniquement sur Taillebourg (12 fois par an) et Roffit (seulement 6 valeurs par an). Il n’y a pas d’intérêt à suivre les stations en amont de Luxé dans la mesure où aucune lamproie marine n’est retrouvé pour l’instant sur cette zone.
Pour observer l’impact du bouchon vaseux estuarien sur les lamproies, le suivi de l’oxygène peut être fait en aval sur la Charente. Cependant, il faut trouver des enregistreurs réguliers d’oxygène.

Fournisseurs de données :

Pour le suivi des températures, on se servira en priorité des informations disponibles par des sondes enregistreuses de la Cellule Migrateurs disposées à Taillebourg, Merpins et Châteauneuf-sur-Charente depuis 2010 ou 2011.
De plus, des données provenant de sondes ONEMA sont aussi disponibles.

Qualité eau littorale spécifique lamproies

  • État 2019 non défini : descripteur non opérationnel
  • Tendance 2019 non définie : descripteur non opérationnel
    État et tendance validés par le groupe général Tableau de Bord le 5 mars 2019.

Espèce / stade visé :

Lamproie marine / géniteurs

Objectif :

Il s’agit de suivre l’évolution de certains paramètres physico-chimiques de l’eau sur le littoral (température, oxygène…) lors des migrations de montaison des lamproies marines pour contribuer à la compréhension des variations de populations (période de migration, densité…).

Détails du suivi :

La zone littorale est une zone traversée obligatoirement par les lamproies pour la migration vers les rivières (montaison) et pour les juvéniles lors de la dévalaison. Il semble donc important de connaître la qualité de l’eau littorale lors des périodes de migration et d’évaluer l’impact sur l’espèce.
L’indicateur général de la qualité de l’eau côtière mis en place avec les notes DCE des masses d’eau côtières et estuariennes n’apporte qu’une information très sommaire sur le suivi de la qualité de l’eau et sur son impact sur les poissons migrateurs transitant dans ces zones. Cela reste une information générale non spécifique pour les lamproies marines. Il est donc important de détailler certains paramètres suivis pour définir la qualité de cette eau.

L’objectif est de pouvoir observer de façon journalière les valeurs de certains paramètres choisis. D’après les suivis et les connaissances disponibles sur les lamproies marines (préférendums), nous avons choisi de suivre : la température, la salinité, la turbidité et l’oxygène. Ce sont les paramètres physico-chimiques les plus facilement mesurables et ayant une importance majeure pour la circulation des poissons. Pour l’instant il est question de suivre ces paramètres et de les comparer avec des valeurs seuils connues pour les lamproies marines à ces différents stades de vie. Ces préférendums sont en cours de rédaction.
Jusqu’en 2012, l’IFREMER mesurait la température et la salinité de façon journalière en 3 points de la zone estuaire et pertuis. Les données sont synthétisées et disponibles dans le bulletin mensuel BULLDOSER qui présente régulièrement un état des lieux de la situation hydrologique des Pertuis Charentais et des éléments d’évolution des ressources conchylicoles. Ce bulletin était disponible 2 à 3 semaines après la fin des mesures du mois.

Depuis janvier 2013, ce bulletin est arrêté. Par contre, des données de températures (1 par mois) sur les mêmes stations que Bulldoser peuvent être récupérées sur l’interface de visualisation SURVAL réalisée par l’IFREMER.

Résultats :

Pour l’instant, la comparaison avec les préférendums n’est pas encore réalisée.
On peut cependant avoir accès aux données du réseau Bulldoser de l’IFREMER.
Exemple : Résultats du bulletin Bulldoser de mars et avril 2012 au niveau de l’entrée dans l’estuaire de la Charente (Lupin) :
Exemple d’impact de la température sur la montaison des lamproies marines en estuaire de la Charente :

Température et salinité de l’eau à Lupin (estuaire Charente) en mars 2012 (IFREMER)
Température et salinité de l’eau à Lupin (estuaire Charente) en avril 2012 (IFREMER)

La première lamproie marine passée à Crouin (107km de la mer) a été observée à la station de comptage le 29 mars. La dernière est montée le 3 juillet.

Données historiques et référence :

Les données sont disponibles depuis 2008. Pas de référence actuellement.

Fournisseurs de données :

La collecte de ces données est réalisée par l’IFREMER.