Pêche amateur maritime

  • État 2019 non défini : les seuils ne sont pas encore définis.
  • Tendance 2019 non défini : impossibilité.
    État et tendance validés par le groupe général Tableau de Bord le 5 mars 2019.

Espèce / stade visé :

Aloses / géniteurs en montaison

Objectif :

L’objectif est de caractériser la pression de la pêche amateur des aloses sur le domaine maritime.

Détails du suivi :

La pêche amateur maritime concerne la pêche à la ligne ou aux engins et filets : les pêcheurs n’ont pas d’obligation d’appartenance à une fédération ou une association de pêcheurs en mer.

Les différents types de pêcheurs amateurs maritimes présents en estuaire de la Charente et en pertuis charentais sont :

  • les pêcheurs à la ligne :
  • du bord (Surfcasting et autres…)
  • en bateau
  • les pêcheurs aux engins :
  • carrelets fixes (Carrelets charentais)
  • carrelets mobiles du bord et autres engins (filets…)
  • du bateau (carrelets mobiles, filets…)
  • les pêcheurs à pieds (filet sur l’estran pour les poissons)
  • les pêcheurs sous-marins (fusil)

Résultats :

Actuellement, nous disposons de peu d’informations. Les recherches sont en cours.
Nous avons pris contact avec des associations de pêcheurs amateurs maritimes (début 2013). Cependant, nous disposons d’un rapport sur la pêche de loisir du poisson sur la zone des Pertuis charentais et de l’estuaire de la Gironde rédigé par Mathieu Vaslet et Gilles Radenac de l’Université de La Rochelle.

Cette étude a été réalisée, entre 2010 et 2011, pour l’Agence des Aires marines Protégées pour la mission du Parc Naturel Marin local en construction à l’époque.
Il faut préciser que les données provenant de cette étude sont basés sur des déclarations de pêcheurs amateurs.

Nombre de pêcheurs d’après l’enquête nationale 2006-2008 (Source Ifremer-BVA, 2011), dans le rapport de Vaslet et Radenac, 2011, Université de La Rochelle – Agence des Aires Marines Protégées)

Type de capturesNombre de pêcheurs
du bord86 310
du bateau38 335
sous-marin13 770
Total138 415

L’IFREMER a réalisé un nouveau bilan d’après des enquêtes réalisées entre 2011 et 2013 (sondage BVA par enquêtes téléphoniques sur 16 000 foyers et 181 pêcheurs récréatifs en mer en France métropolitaine).

Évaluation du nombre de pêcheurs récréatifs en mer

Partie de la Région Poitou-Charentesnombre de pêcheurs
Littoralmoins de 10 000 pêcheurs
Hors littoralentre 10 000 et 25 000 pêcheurs

Complément dans la synthèse.
Informations complémentaires disponibles sur le site du Système d’Informations Halieutiques (SIH) d’IFREMER :

Les pêcheurs aux engins : carrelets fixes :

Des informations sur les captures des pêcheurs amateurs aux carrelets charentais fixes ont été récupérés dans le rapport de Vaslet et Radenac de 2011. Les informations spécifiques obtenues sur les pêcheurs aux carrelets traditionnels ont été extraites du journal « L’Écho des Estuaires » n°34 de juin 2011 de l’Association Départementale pour la Défense de la Pêche Maritime de Loisir et de Tradition (article rédigé par Mathieu Vaslet).

Sur les 300 questionnaires envoyés aux pêcheurs aux carrelets fixes, 60 ont été retournées et 25 ont été utilisées. A l’échelle du Parc Naturel Marin, près de 920 carrelets sont répartis entre l’estuaire de la Gironde et autour de l’estuaire de la Charente. La période d’activité de ce loisir se situe entre mars et novembre avec un pic d’activité de près de 80% de pêcheurs sur les mois d’été. En termes d’espèces capturées, le mulet arrive en première position en étant cité par 80% des pêcheurs. En ce qui concerne le poids des captures, l’alose arrive en dixième position avec 0,06 kg pêché par pêcheur et par an soit beaucoup moins qu’1 alose par pêcheur/an.

Prélèvements moyens de poissons en 2009 pour l’échantillon des pêcheurs au carrelet fixe interrogés sur la zone des Pertuis charentais et de l’estuaire de la Gironde (N=25) (Vaslet et Radenac, 2011, Université de La Rochelle – Agence des Aires Marines Protégées).

EspècesMuletSoleAnguilleCongreBar communEperlanCéteauPlieSandreAlose
Poids prélevés (kg/pêcheur/an)15,291,641,410,860,750,470,220,220,080,06

Autre source d’informations :

Nous avons récupéré une publication de 1987 sur le bilan de 15 années (1950 à 1964) de pêche à la ligne sur la Seudre et la côte sauvage par un pêcheur amateur(voir document en bas de page).
Le pêcheur réalisait ses captures sur 9 stations entre la côte sauvage (5 stations), le pertuis (2 stations entre Maumusson et le pont de la Tremblade) et l’estuaire de la Seudre (2 stations en amont de la Tremblade). Globalement, une vingtaine d’espèces différentes ont été capturées avec une augmentation des captures en 1954 et 1955 suivi d’une chute brutale en 1956 puis une reprise avec un pic en 1961 et une nouvelle chute en 1963. Ces chutes semblent liées aux faibles températures de l’eau de ces deux années. Les meilleures captures étaient effectuées entre mars et septembre, plus particulièrement en juillet août. Ces deux mois représentaient 66% des captures.

Pourcentage des 6 poissons les plus pêchés entre 1950 et 1964 par un pêcheur amateur à la ligne sur la côte sauvage et l’estuaire de la Seudre, sur un total de 8 060 poissons

EspècesMaigreMuletBar tachetéDorade royaleAnguilleAlose feinte
% sur les captures totales (nombre total sur les 15 ans)46,1% (3714)20,2% (1625)15,3% (1236)4,4% (351)4,1% (332)3% (238)
Sur ces 15 années, l’alose feinte a été capturée uniquement entre 1959 et 1962.

Capture d’aloses feinte entre 1950 et 1964

Années1950 à 1958195919601961196219631964
Nombre de poissons et mois017 (août)1 (avril)192 (avril) et 28 (mai)1 (août)00
Concernant l’alose pêchée en avril 1960, le pêcheur avait en doute et il est possible que c’était une grande alose !

On constate que les captures historiques d’aloses feintes sur le littoral et en estuaire de la Seudre se sont déroulés surtout en avril et mai, période connu pour la montaison. Les captures courant août laissent supposer des migrations tardives. On constate aussi que de nombreuses aloses devaient passer par le pertuis de Maumusson, entre l’île d’Oléron et la côte sauvage pour pénétrer ensuite en estuaire de la Seudre ou dans celui de la Charente. Malheureusement, nous n’avons pas de précisions sur les captures des espèces par station. En effet, on ne sait pas si ces aloses feinte ont toutes pêchées devant la côte sauvage ou en estuaire de la Seudre.

Règlementation et saison de pêche :

Il faut rappeler que la pêche de la grande alose est interdite à la pêche amateur comme professionnelle sur le bassin de la Charente depuis 2009 (moratoire). La pêche de l’alose feinte est autorisée.
Les déclarations des captures amateurs maritimes sont conseillées : document du Ministère de l’Écologie en bas de page et lien du site : Site du Ministère de l’Ecologie : Pêche maritime de loisir.

Plus d’infos DDTM17 à retrouver ici : Pêche maritime de loisirs

et ici : Espèces réglementées pour la pêche maritime de loisirs

Données historiques et référence :

Pas de référence actuellement.

Relation avec les mesures de gestion du PLAGEPOMI 2008-2012 :

  • SH01 : Élaborer des bilans annuels de l’exploitation halieutique
  • * Objectifs : Réaliser un bilan annuel de l’exploitation halieutique des populations de poissons migrateurs (exemple : Synthèse des données de capture (…) calcul des taux d’exploitation)
  • SH03 : Assurer un suivi halieutique des pêcheries amateurs aux engins
    • Objectifs : Assurer un suivi des pêcheries amateurs aux engins (maritimes et fluviales) permettant de disposer de statistiques pour la gestion en matière d’indice d’abondance (…).

Qualité eau littorale spécifique

Indicateur en travaux….

 État 2016 non défini : descripteur non opérationnel
 Tendance 2016 non définie : pas de données antérieures disponibles
État et tendance validés par le groupe général Tableau de Bord le 21 mars 2017.

Espèce / stade visé :

Géniteurs d’aloses

Objectif :

Il s’agit de suivre l’évolution de certains paramètres physico-chimiques de l’eau sur le littoral (température, oxygène…) lors des migrations de montaison des aloses pour contribuer à la compréhension des variations de populations (période de migration, densité…).

Détails du suivi :

La zone littorale est une zone traversée obligatoirement par les aloses pour la migration vers les rivières (montaison) et pour les juvéniles (alosons) lors de la dévalaison. Il semble donc important de connaître la qualité de l’eau littorale lors des périodes de migration et d’évaluer l’impact sur l’espèce.
L’indicateur général de la qualité de l’eau côtière mis en place avec les notes DCE des masses d’eau côtières et estuariennes n’apporte qu’une information très sommaire sur le suivi de la qualité de l’eau et sur son impact sur les poissons migrateurs transitant dans ces zones. Cela reste une information générale non spécifique pour les aloses. Il est donc important de détailler certains paramètres suivis pour définir la qualité de cette eau.
L’objectif est de pouvoir observer de façon journalière les valeurs de certains paramètres choisis. D’après les suivis et les connaissances disponibles sur les aloses (préférendums), nous avons choisi de suivre : la température, la salinité, la turbidité et l’oxygène. Ce sont les paramètres physico-chimiques les plus facilement mesurables et ayant une importance majeure pour la circulation des poissons. Pour l’instant il est question de suivre ces paramètres et de les comparer avec des valeurs seuils connues pour les aloses à ces différents stades de vie. Ces préférendums sont en cours de rédaction.
Jusqu’en 2012, l’IFREMER mesurait la température et la salinité de façon journalière en 3 points de la zone estuaire et pertuis. Les données sont synthétisées et disponibles dans le bulletin mensuel BULLDOSER qui présente régulièrement un état des lieux de la situation hydrologique des Pertuis Charentais et des éléments d’évolution des ressources conchylicoles. Ce bulletin était disponible 2 à 3 semaines après la fin des mesures du mois.
Depuis janvier 2013, ce bulletin est arrêté. Par contre, des données de températures (1 par mois) sur les mêmes stations que Bulldoser peuvent être récupérées sur l’interface de visualisation SURVAL réalisée par l’IFREMER : http://envlit.ifremer.fr/resultats/surval.

Résultats :

Pour l’instant, la comparaison avec les préférendums n’est pas encore réalisée.
On peut cependant avoir accès aux données du réseau Bulldoser de l’IFREMER :
2012 : http://wwz.ifremer.fr/cperpc_eng/SP2-Production/lot-2.06-Trophique/BULLDOSER/Archive-2012

Exemple : Résultats du bulletin Bulldoser de mars et avril 2012 au niveau de l’entrée dans l’estuaire de la Charente (Lupin) :
Exemple d’impact de la température sur la montaison des aloses en estuaire de la Charente :

Température et salinité de l’eau à Lupin (estuaire Charente) en mars 2012 (IFREMER)
IFREMER
Température et salinité de l’eau à Lupin (estuaire Charente) en avril 2012 (IFREMER)
IFREMER

Si on prend le seuil thermique de 10,5°C au-dessus duquel les montaisons d’aloses peuvent commencer, on constate qu’on ne l’atteint que le 15 mars à l’entrée de l’estuaire. Si à partir de cette date, on réalise les sommes de °C/jours, on atteint les 600°C/jours (moment entre l’entrée en eau douce du poisson et la reproduction) le 30 avril.

La première alose passée à Crouin (107km de la mer) a été observée à la station de comptage le 22 mars. Si on prend l’hypothèse qu’elle a nagée à une vitesse de 21 km/jour, on arrive à une entrée de cette alose dans l’estuaire 5 jours avant soit le 17 mars, date très proche du 15 mars estimée ci-dessus.
Le même exercice a été réalisé pour 2010. La première alose observée à Crouin est montée le 19 mars mais un groupe important de 176 individus est passé le 25 mars. Le seuil à 10,5°C a été atteint à Lupin entre le 20 et le 22 soit 3 à 5 jours avant.

Données historiques et référence :

Les données sont disponibles depuis 2008. Pas de référence actuellement.

Fournisseurs des données :

La collecte de ces données est réalisée par l’IFREMER.

Impact de la température de l’eau sur les œufs et larves de grandes aloses

Indicateur modifié d’après Lambert et al., 2018 (IRSTEA).

 État 2019 Bon : car la température de l’eau pour les œufs et les larves était optimale sur 81% de la période considérée (1er mai au 15 juillet).
 Tendance 2019 stable : car peu de variation en comparaison avec la moyenne des dernières années.
État et tendance validés par le groupe général Tableau de Bord 7 avril 2020.

À NOTER !
Cette variable est à lire avec précaution. Si la tendance est à la hausse c’est que l’impact de la température sur les œufs et les larves d’aloses est plus important, c’est donc négatif pour la population.

Objectifs :

Il s’agit de connaître l’impact de la température sur la survie des larves d’aloses. Cet indicateur a changé suite aux derniers travaux réalisés par l’INRAE (anciennement IRSTEA) sur le sujet (Jatteau et al., 2017 et Lambert et al., 2018 ) et à des discussions avec P. Lambert.

Détails du suivi :

Pour construire cette variable, on s’est appuyé sur la littérature et les seuils déjà identifiés sur la grande alose (Alosa alosa) (Jatteau et al., 2017). La température est enregistrée sur les trois principales frayères de la Charente (Taillebourg, Crouin, Châteauneuf-sur-Charente).

D’après Jatteau et al. (2017), la survie cumulée du stade embryon au stade larve 14 jours après éclosion, est optimale quand la température de l’eau est comprise entre 16,6 et 24,8°C. A ces températures, la survie dépasse 80% du maximum observé (publications en bas de page).

Résultats :

On a exposé les températures journalières disponibles durant la période de reproduction et de développement des œufs et de larves, pour cette analyse, du 1er mai au 15 juillet.
Pour 2019, les températures utilisées sont celles de Crouin.

Fournisseurs de données :

La Cellule Migrateurs réalise le suivi de la température journalière à Taillebourg, Crouin et Châteauneuf-sur-Charente. Elle pose/récupère les sondes enregistreuses et analyse les données.

Linéaire accessible

Sur l’axe Charente
 État 2019 mauvais car inférieur au seuil à Châteauneuf-sur-Charente (134 km de l’Océan) fixé arbitrairement. (2018 : St Savinien à 48 km de l’Océan soit 19% du linéaire totale accessible historiquement : Ruffec à 255 km)
 Tendance 2019 constante comparée à 2017 (St Savinien : 19%)
État et tendance validés par le groupe général Tableau de Bord le 7 avril 2020.

ZOOM sur la Boutonne en fin de page !

Objectifs :

Ce paramètre représente la distance accessible sans difficulté apparente pour l’alose de l’océan jusqu’au premier obstacle rencontré au cours de sa migration. Ce linéaire représente donc les zones de reproduction, de croissance et de vie des aloses qui peuvent être potentiellement occupées sans impact sur leurs migrations.

Résultats :

Sur l’axe Charente :
Le premier ouvrage sur la Charente est le barrage de Saint- Savinien qui est de classe 3 (difficilement franchissable). Le linéaire accessible sans difficulté apparente de franchissement d’ouvrages est alors de 48 km soit de 19% du linéaire total potentiel (historique jusqu’à Ruffec (255 km). Il faut préciser que si des obstacles de classe 1 avaient été présents en aval de Saint-Savinien, ils n’auraient pas été pris en compte car sans difficulté apparente de franchissement.

Le barrage de Saint-Savinien-sur-Charente a été équipé en 2019 mais la passe à poissons multi-espèces n’a été opérationnelle qu’en été, après le passage en montaison des aloses. Il n’a donc pas été pris en compte pour cette année 2019 pour les aloses et les lamproies marines.

Barrage de Saint Savinien (1er ouvrage depuis l’Océan)
Carte du linéaire accessible sans difficulté apparente, jusqu’au premier ouvrage de classe 3 sur la Charente et la Boutonne
François Albert

Pour la représentation cartographique, ce linéaire annuel est signalé par un surlignage de couleur de chaque cours d’eau sur la portion accessible de l’océan jusqu’au premier ouvrage bloquant. L’indication du front historique est mentionnée. Bien qu’il soit lié au front de migration, ce descripteur reste un paramètre de milieu car il découle de l’aménagement des ouvrages.

Détails du suivi :

L’objectif à atteindre est le front de migration historique. Le linéaire accessible annuel est la distance de l’océan jusqu’au premier ouvrage non traité (aménagement ou gestion) de classe 3 (difficilement franchissable). La classe de franchissabilité prise en compte est celle établit par l’OFB.
Il faudra séparer l’axe principal des affluents. Sur l’axe principal, l’objectif 100% est la distance de l’océan à Ruffec. Concernant la Boutonne, l’objectif à atteindre est Voissay.

Choix des seuils :

Pour permettre de donner un état à ce descripteur, des seuils ont été choisis.
Etat mauvais = <50%
Etat moyen = entre 50 et 90%
Etat bon = >90%

Sur la Boutonne  :
En ce qui concerne la Boutonne, Carillon est le premier ouvrage (classe 4) à 1 km de la confluence avec la Charente. On prendra comme linéaire accessible optimale (100%), la distance de la confluence jusqu’à Voissay soit 24km car il n’y a pas de frayères d’aloses connues en amont du barrage de Voissay.

Barrage de Carillon (1er ouvrage sur l’axe Boutonne depuis la confluence avec la Charente)

Aménagement des ouvrages impactant la montaison

 État 2019 moyen : résultat supérieur au seuil arbitraire de 50%.
 Tendance 2019 à la hausse : aménagements effectués depuis 2018.
État et tendance validés par le groupe général Tableau de Bord le 7 avril 2020.

Attention, l’actualisation 2017 du Référentiel des Obstacles à l’Écoulement (ROE V7, version de mars 2017 du site Carmen), est utilisé depuis 2016. Le nombre total d’ouvrages listés a donc changé et le pourcentage d’aménagements aussi de fait.

Objectifs :

Le but de ce descripteur est de suivre, dans le temps, la diminution du nombre d’obstacles aux déplacements des aloses.

Détails du suivi :

On prendra en compte tous les ouvrages répertoriés sur les zones colonisables historiquement par les aloses selon deux versions :

  • 1/ d’après l’actualisation 2017 du Réseau d’Observation des Écoulements (ROE V7) de l’OFB « enrichie » par la Cellule Migrateurs.
  • 2/ d’après l’ancienne base du ROE (pour comparer avec les données des années précédentes)

Pour observer la progression des aménagements des ouvrages impactant la montaison des aloses, nous avons fait le choix de suivre l’ensemble des travaux effectués mais aussi ceux en projet. Dans le pourcentage affiché des ouvrages aménagés, on a donc pris en compte :

  • Les ouvrages franchissables réalisés les années antérieures
  • Les rétablissements effectués l’année en cours
  • Les démarches engagées (étude en cours) qui aboutiront à des aménagements rapidement
  • Les démarches lancées (discussions avancées entre propriétaires et gestionnaires) qui correspondent à des aménagements prévus à plus long terme

Résultats 2019 :

Sur la zone colonisable par les aloses.

Pourcentages d’aménagements selon les types de sélections des ouvrages choisis

Type de sélectionsNombre d’ouvrages concernésNombre d’ouvrages traités et en projetpourcentage d’avancée
Actualisation ROE V724317873,3%
Base ROE (ancienne)22017880,9%
Sur l’ensemble de la zone colonisable historiquement par les aloses, 73,3% des ouvrages sont traités ou en projet pour la restauration de la libre circulation soit une nette augmentation suite à l’étude des ouvrages de la Charente non-domaniale. Cependant, les ouvrages exclusivement traités (59) représentent 24,3% de l’ensemble des ouvrages.

Évolution des pourcentages d’aménagements (traités et en projets) au cours des années

Type de sélections201120122013201420152016201720182019
Actualisation ROE V768,3%68,3%69,5%73,3%
Base ROE (ancienne)30,9%31,8%31,8%75,5%75,5%76,4%76,4%77,7%80,9%

Carte de localisation des ouvrages du ROE V7 concernés pour les aloses (actualisation fin 2019) :

Données historiques et référence :

Les données disponibles actuellement datent de 2009.

Choix des seuils :

La représentation se fait par un tachymètre qui permet d’observer le pourcentage d’ouvrages aménagés ou en projet sur l’ensemble des ouvrages à aménager de la liste (100%).
Les seuils ont été choisis arbitrairement.
Etat mauvais = <50%
Etat moyen = entre 50 et 90%
Etat bon = >90%

Fournisseurs de données :

Les données sont recueillies auprès des différents syndicats de bassin ou de marais, des Conseils Généraux et des acteurs impliqués dans les aménagements des obstacles à la libre circulation des poissons. La Cellule Migrateurs réalise ensuite le bilan annuel des aménagements.