Pêche amateur maritime

 État 2016 non défini : descripteur non opérationnel
 Tendance 2016 non définie : descripteur non opérationnel
État et tendance validés par le groupe général Tableau de Bord le 21 mars 2017.

Espèce / stade visé :

Lamproies marines / géniteurs en montaison

Objectifs :

L’objectif est de caractériser la pression de la pêche amateur des lamproies marines sur le domaine maritime.

Détails du suivi :

La pêche amateur maritime concerne la pêche à la ligne ou aux engins et filets : les pêcheurs n’ont pas d’obligation d’appartenance à une fédération ou une association de pêcheurs en mer.

Les différents types de pêcheurs amateurs maritimes présents en estuaire de la Charente et en pertuis charentais sont :

  • les pêcheurs à la ligne :
    • du bord (Surfcasting et autres…)
    • en bateau
  • les pêcheurs aux engins :
    • carrelets fixes (Carrelets charentais)
    • carrelets mobiles du bord et autres engins (filets…)
  • du bateau (carrelets mobiles, filets…)
    • les pêcheurs à pieds (filet sur l’estran pour les poissons)
    • les pêcheurs sous-marins (fusil)

Résultats :

Actuellement, nous disposons de peu d’informations. Les recherches sont en cours.
Nous avons pris contact avec des associations de pêcheurs amateurs maritimes. Cependant, nous disposons d’un rapport sur la pêche de loisir du poisson sur la zone des Pertuis charentais et de l’estuaire de la Gironde rédigé par Mathieu Vaslet et Gilles Radenac de l’Université de La Rochelle.

Cette étude a été réalisée, entre 2010 et 2011, pour l’Agence des Aires marines Protégées pour la mission du Parc Naturel Marin local en construction à l’époque.
Il faut préciser que les données provenant de cette étude sont basés sur des déclarations de pêcheurs amateurs.

Nombre de pêcheurs d’après l’enquête nationale 2006-2008 (Source Ifremer-BVA, 2011), dans le rapport de Vaslet et Radenac, 2011, Université de La Rochelle – Agence des Aires Marines Protégées)

Type de capturesNombre de pêcheurs
du bord86 310
du bateau38 335
sous-marin13 770
Total138 415


L’IFREMER a réalisé un nouveau bilan d’après des enquêtes réalisées entre 2011 et 2013 (sondage BVA par enquêtes téléphoniques sur 16 000 foyers et 181 pêcheurs récréatifs en mer en France métropolitaine).

Évaluation du nombre de pêcheurs récréatifs en mer

Partie de la Région Poitou-Charentesnombre de pêcheurs
Littoralmoins de 10 000 pêcheurs
Hors littoralentre 10 000 et 25 000 pêcheurs

Complément dans la synthèse.
Informations complémentaires disponibles sur le site du Système d’Informations Halieutiques (SIH) d’IFREMER :

Les pêcheurs aux engins : carrelets fixes :

Des informations sur les captures des pêcheurs amateurs aux carrelets charentais fixes ont été récupérés dans le rapport de Vaslet et Radenac de 2011. Les informations spécifiques obtenues sur les pêcheurs aux carrelets traditionnels ont été extraites du journal « L’Écho des Estuaires » n°34 de juin 2011 de l’Association Départementale pour la Défense de la Pêche Maritime de Loisir et de Tradition (article rédigé par Mathieu Vaslet).

Sur les 300 questionnaires envoyés aux pêcheurs aux carrelets fixes, 60 ont été retournées et 25 ont été utilisées. A l’échelle du Parc Naturel Marin, près de 920 carrelets sont répartis entre l’estuaire de la Gironde et autour de l’estuaire de la Charente. La période d’activité de ce loisir se situe entre mars et novembre avec un pic d’activité de près de 80% de pêcheurs sur les mois d’été. En termes d’espèces capturées, le mulet arrive en première position en étant cité par 80% des pêcheurs.

Prélèvements moyens des principaux poissons en 2009 pour l’échantillon des pêcheurs au carrelet fixe interrogés sur la zone des Pertuis charentais et de l’estuaire de la Gironde (N=25) (Vaslet et Radenac, 2011, Université de La Rochelle – Agence des Aires Marines Protégées)

EspècesMuletSoleAnguilleCongreBar communEperlanCéteauPlie
Poids prélevés (kg/pêcheur/an)15,291,641,410,860,750,470,220,22
Aucune lamproie marine ou fluviatile n’a été pêché parmi l’échantillon de pêcheurs interrogés pour cette étude.

Règlementation et saison de pêche :

es déclarations des captures amateurs maritimes sont conseillées : document du Ministère de l’Écologie en bas de page et lien du site : Site du Ministère de l’Ecologie : Pêche maritime de loisir.
Concernant la pêche aux engins sur l’estran. La DDTM17 a rédigé en 2011, une note sur les dispositions générales de la pêche à pied, au filet calé sur l’estran, par les pêcheurs amateurs (document en bas de page). Ce document précise les autorisations et les zones d’interdiction générale de pêche.

De plus, la DDTM17 a réalisée une fiche sur la pêche amateur maritime des poissons migrateurs, ainsi que sur la pêche sous-marine de loisir et la pêche de loisir à partir d’une embarcation (fichiers en bas de page).

Données historiques et référence :

Pas de référence actuellement.

Relation avec les mesures de gestion du PLAGEPOMI 2008-2012 :

  • SH01 : Élaborer des bilans annuels de l’exploitation halieutique
  • * Objectifs : Réaliser un bilan annuel de l’exploitation halieutique des populations de poissons migrateurs (exemple : Synthèse des données de capture (…) calcul des taux d’exploitation)
  • SH03 : Assurer un suivi halieutique des pêcheries amateurs aux engins
    • Objectifs : Assurer un suivi des pêcheries amateursaux engins (maritimes et fluviales) permettant de disposer de statistiques pour la gestion en matière d’indice d’abondance (…).

Pêche professionnelle fluviale

 État 2016 non défini : manque d’éléments pour définir des seuils.
 Tendance 2016 stable : pas de captures par les pêcheurs professionnels fluviaux de Charente-Maritime.
État et tendance validés par le groupe général Tableau de Bord le 21 mars 2017.

Espèce / stade visé :

Lamproies marines / géniteurs en montaison

La pêche professionnelle fluviale de lamproie marine sur le bassin versant de la Charente est assez faible de part le nombre peu important de pêcheurs professionnels (13 en 2012). La lamproie marine est peu consommée localement, contrairement en Garonne-Dordogne.

Objectif :

Il s’agit de suivre le nombre de pêcheurs professionnels fluviaux ainsi que les captures annuelles de lamproies marines par la pêcherie professionnelle fluviale locale.

Détails du suivi :

Le suivi se fait par la récupération des données de captures auprès de l’organisme responsable de la collecte des données, l’ONEMA avec le Suivi National des Pêcheurs aux Engins (SNPE). Cependant, en l’attente de ces résultats, les données fournies par le Conseil Général de la Charente-Maritime pourront être utilisées.

Le nombre total de pêcheurs professionnels fluviaux est aussi suivi ainsi que le nombre de ces pêcheurs capturant spécifiquement la lamproie marine.
En France, les déclarations révèlent l’existence de 8 secteurs où les lamproies sont pêchées : La Loire (moyenne, aval et estuaire), la Charente, les estuaires girondins, la Dordogne aval, l’Adour et la Saône amont. Les deux secteurs à faible déclarations sont la Charente et la Saône amont (1 kg).

En Charente-Maritime, la pêche professionnelle fluviale sur le domaine public fluvial (DPF) a été transféré au Conseil Général 17. Ce DPF transféré va de Tonnay-Charente jusqu’au Port du Lys, limite avec le département de la Charente.
La pêche professionnelle fluviale est autorisée de la confluence avec la Boutonne (Carillon) jusqu’au Port du Lys, en 3 lots de pêche :
  Lot C : de la confluence avec la Boutonne jusqu’à l’aval de St Savinien. 9 pêcheurs y étaient inscrits en 2014.
  Lot B : de l’amont St Savinien jusqu’à l’aval Port d’Envaux (PK 43,5), puis de l’amont Port d’Envaux (PK 41,5) jusqu’à l’aval de Taillebourg (PK 40) puis de l’amont Taillebourg (PK 38) jusqu’à l’aval de Saintes (PK 30,9).
  Lot A : de l’amont de Saintes (Les Gonds PK 23,7) jusqu’au port du Lys.

Le Conseil Général de la Charente-Maritime est propriétaire et gestionnaire de ce DPF :
 il détient le droit de pêche sur ce domaine
 délivre les licences de pêche
 délivre les agréments pêcheurs professionnels sur son domaine
 délivre les autorisations d’occupation du domaine (appontement…)
 exerce la police de conservation du domaine

Sur ce même domaine, l’Etat (ONEMA et DDTM) :
 fixe les règles de la police de la pêche (ARP…)
 exerce la police de la pêche

Réglementation de la pêche professionnelle fluviale de lamproie marine :
Pêche autorisée en Charente-Maritime (aux engins et filets uniquement) du 1er décembre au 15 mai (document en bas de page et ici).

Nombre de pêcheurs :
Le nombre de pêcheurs totaux sur le bassin de la Charente est de 13 en 2012. En 1997-1998, ils étaient 37 pêcheurs, puis 10 à partir de 1998. La pêche professionnelle fluviale concerne uniquement le département de la Charente-Maritime. Ces pêcheurs sont représentés par l’AAIPPBG (Association Agréée Interdépartementale des pêcheurs professionnels en eau douce du bassin de la Garonne).
Concernant les grands migrateurs, les pêcheurs capturent surtout la civelle pour la plupart (2/3) mais aussi l’alose feinte, la grande alose avant le moratoire (2008) et l’anguille jaune. Ils pêchent aussi des carnassiers (sandre, brochet…) et des mulets.
Le nombre de pêcheurs capturant la lamproie marine est de 0 en 2012. Il y en avait uniquement 1 en 2011.
La capture de cette espèce se fait à la nasse ou au filet dérivant.

Résultats

Données de captures fournies par le département de la Charente-Maritime :

Captures de lamproies marines (par année) par les pêcheurs professionnelles fluviaux en 17

Année2013201420152016
Captures lamproies marines (kgs)70000

Données de captures fournies par le SNPE (OFB) :
2003 à 2013 :
Début 2014, nous avons pu récupérer auprès du Suivi National des Pêcheurs aux Engins (SNPE) de l’ONEMA, le bilan des captures des professionnels fluviaux de 2003 à 2013 sur la Charente (bassin versant).

On observe des années sans pêcheurs déclarants et sans jours de pêche. Précisons que cela indique uniquement qu’il n’y a pas eu de déclarations mais pas qu’il n’y a pas eu de captures non déclarées.

Les deux espèces de lamproies migratrices (marine et fluviatile) ne sont pas distinguées. Le nombre de déclarations et de captures sont peu nombreuses avec uniquement 1,7kg capturé en 2005 pour 4 déclarations.
Ce résultat semble cohérent dans la mesure où les pêcheurs professionnels fluviaux sur la Charente pêchent très peu la lamproie car ils ne trouvent pas de débouchés pour la vente. Seul un pêcheur réalisait des captures pendant cette période et il a arrêté en 2009 (com. pers.).

Note : Ces données n’ont pas encore été traitées et synthétisées par l’ONEMA. Aucun travail n’a pour le moment été réalisé pour compenser le fait que les pêcheurs peuvent déclarer le poids et ou la taille. Il faut noter toutefois que sur les espèces concernées ici, les déclarations de captures sont très majoritairement faites en kg.

1999 à 2002 :
Nous avons récupéré les données de captures moyennes sur la Charente et ses affluents grâce au bilan de 1999 à 2002 réalisé en 2004 par le SNPE. Ce rapport fait le bilan des captures françaises de 1999 à 2002 avec une estimation des captures totales d’après les déclarations des pêcheurs.
En comparaison, nous avons listé les captures moyennes annuelles réalisés en Adour et dans les estuaires girondins.

Captures moyennes par an de 1999 à 2002 (kg)

ZonesCharente et affluentsEstuaires girondinsAdour
Lamproies sp.265 3007 400

Choix de la tendance et de l’état de la variable :

Tendance :
Tendance constante.

État :
Étant donné qu’il y a eu aucune déclaration de captures en 2012, on peut considérer que ce descripteur est « bon » pour l’espèce (=vert).
La pression de la pêche professionnelle fluviale n’a aucun impact négatif sur la population local de lamproie marine.

Données historiques et référence :

En attendant le prochain bilan de synthèse du SNPE, on utilisera les données de 2003 à 2012.

Débarquements de lamproies marines par la pêcherie professionnelle maritime

 État 2016 non défini : pas de seuils définis pour l’instant.
 Tendance 2016 à la baisse : débarquements en criées de Charente-Maritime en 2016 (6 kg) un peu plus bas qu’en 2015 (20 kg).
État et tendance validés par le groupe général Tableau de Bord le 21 mars 2017.

Espèce / stade visé :

Lamproies marines / géniteurs en montaison

Objectif :

L’objectif est de caractériser la pression de la pêche professionnelle des lamproies marines en mer.

Détails du suivi :

Dans le but d’obtenir des informations complémentaires sur les captures des poissons migrateurs en mer, les trois criées de Charente-Maritime ont été contactées en janvier 2013 (La Rochelle, La Cotinière et Royan). Ce sont les lieux de débarquement et de vente des pêcheurs professionnels maritimes.

Depuis janvier 2014, France Agrimer a été contacté et les résultats présentés dans ce Tableau de Bord proviennent du Réseau Inter Criées de France Agrimer (Direction Marchés, études et prospective).

Résultats :

Depuis 2008, les débarquements les plus importants proviennent de la criée de Royan ; la plupart des pêcheurs pêchant sur la Gironde. En 2016, aucun débarquement n’a été observé à La Rochelle et peu sur La Cotinière et Royan.
La lamproie marine n’est pas une espèce ciblée par les pêcheurs professionnels maritimes charentais. Elle est plutôt capturée accidentellement.

Les débarquements de lamproies marines se font habituellement chaque année de mars à juin avec des maximums en mars et avril juste avant les montaisons observées à la station de comptage de Crouin (Cognac, 100 km de l’Océan) entre mi-avril et mi-juin.

Réglementation et saison de pêche :

La lamproie marine est autorisée à la pêche professionnelle sur le bassin de la Charente, en estuaire et en pertuis.

Données historiques et référence :

Il n’y a pas actuellement de référentiel. Il se peut qu’à l’avenir on se base sur la médiane des valeurs disponibles sur plusieurs années.

PROGRAMME DE CONNAISSANCES « AMPHIHALINS NATURA 2000 EN MER »

Dans le cadre d’un étude réalisée sur l’évaluation de la suffisance du réseau Natura 2000 en mer pour les espèces amphihalines (Acou et al., 2013), demandée par l’Etat (MEDDE*) au Muséum Nationale d’Histoire Naturelle (MNHN), un bilan a été réalisé sur la lamproie marine en mer entre 2010 et 2013. Il s’avère que « les captures de lamproies marines par les pêcheurs professionnels marins sont très rares. Le constat est le même concernant les suivis scientifiques standardisés menés par l’IRSTEA (DCE en estuaire) ou par l’IFREMER (campagnes à la mer). Par exemple, depuis la mise en oeuvre de la DCE sur les masses d’eau de transition (estuaires, lagunes, etc.) (…) seules 3 captures de lamproies (3 marines et aucune fluviatile) sont recensées à ce jour parmi les 3000 traits de chaluts effectués. De même, les données issues d’Obsmer ne permettent d’identifier que 14 lamproies marines entre 2003 et 2010 sur plus de 9400 traits analyser. Cela suggère que les lamproies ne sont pas capturables pour des raisons comportementales et/ou techniques. (…) Le faible niveau de capture suggère (sans le démontrer) que les habitats côtiers ne constituent que des zones de passage pour les lamproies marines. (…) La lamproie marine sélectionne des grands hôtes et privilégie des espèces pélagiques (requins, mammifères marins, etc.) qui réalisent des grands déplacements en milieu océanique« . (Extrait de la synthèse d’Anthony Acou (2013)).

Rapport :
Acou A., Lasne E., Réveillac E., Robinet T. & Feunteun E. (2013). Programme de connaissances « Amphihalins Natura2000 en mer ». Evaluation de la suffisance du réseau Natura2000 en mer pour les espèces amphihalines et éléments de réponse aux recommandations émises en zone atlantique. Rapport de synthèse du Muséum National d’Histoire Naturelle, Stations marines de Dinard et Concarneau. 25 pages.

*MEDDE : Ministère de l’Ecologie, du Développement durable, des Transports et du Logement.

Effectif de géniteurs

 État 2016 non défini : pas de référence encore disponible
 Tendance 2016 à la baisse : moins de nids observés qu’en 2015.
État et tendance validés par le groupe général Tableau de Bord le 21 mars 2017.

Objectifs :

L’effectif en reproduction correspond au nombre estimé de géniteurs de lamproies marines. L’objectif est de suivre annuellement le nombre de couples en reproduction pour estimer le potentiel reproducteur de l’espèce chaque année.

Détails du suivi :

Le suivi se fait par l’observation des frayères et des individus en reproduction. L’observation se fait en se déplaçant sur les frayères et en en déterminant, mesurant et comptant les nids entre avril et juin sur les sites potentiels décrits par les études de 2001 (Fabien Millot, 2001), ceux des potentialités piscicoles de 2003 (Hydroconcept, 2003) et ceux découverts depuis 2008.

Résultats :

Les observations de nids sur la frayère de Crouin donnent 17 nids comptés en 2016 contre 15 en 2015.
Cependant, sur les autres frayères connues sur le bassin de la Charente, aucun nid n’a été vu en 2016 alors qu’en 2015 des observations ont été faites sur Bassac, Bourg Charente, Gademoulin sur l’axe Charente et sur le Coran à l’aval du pont de la station d’épuration (observation FD17).

Données historiques et référence :

La référence utilisée sera un auto-référencement réalisé à partir des données récoltées chaque année.

Partenaires des suivis :

FD16 et FD17 et les SD16 et SD17 de l’OFB (ex-ONEMA).

Effectif en migration

 État 2016 non défini car pas de données en 2016 ni de référence.
 Tendance 2016 inconnue comparée à 2015 car pas de données en 2016.
État et tendance donnés validés par le groupe général Tableau de Bord le 21 mars 2017.

Suite à des dégradations sur le site (vitre cassée, trappe d’accès détériorée, câbles d’alimentation coupés) la station de comptage n’a pas pu être opérationnelle entre le 12 avril et le 3 novembre 2016.
Nous ne disposons donc pas du nombre de lamproies marines ayant empruntées la passe à poissons en 2016 !

L’effectif en migration est le nombre lamproies marines adultes ayant franchi la passe à bassins de Crouin, en montaison.
Ce chiffre est établi grâce à la station de comptage du site.

Résultats rapide :

Passage des lamproies marines à la station de Crouin (aval Cognac)

Années2010201120122013201420152016
Nombre de lamproies marines en montaison2277Non fonctionnelle332327 (dernière montaison le 19 juin)1715 (dernière montaison le 27 juin)1415 (dernière montaison le 22 juin)Non fonctionnelle

Objectifs :

Il s’agit de connaître annuellement le nombre de lamproies marines en montaison au niveau de la passe. On pourra observer l’évolution année après année. De plus, cette information contribue à l’estimation du nombre de géniteurs en amont de Crouin.

Détails du suivi :

Le suivi se fait par le comptage des poissons qui empruntent la passe à bassins. Pour cela, Le site est équipé d’une chambre étanche, vitrée, aménagée en amont de la passe à bassins, avec un système d’enregistrement vidéo. Une autre chambre étanche, vitrée, de l’autre côté de la passe permet d’assurer un éclairage continu de la colonne d’eau (rétro-éclairage).

Photo passe Crouin extérieur
Photo station comptage Crouin intérieur

Résultats :

Passage des lamproies marines à la station Crouin

Années2010201120122013201420152016
Nombre de lamproie2 27733232717151415
Date de la première montaison21 février29 mars9 janvier15 janvier22 janvier
Date de la dernière montaison2 juillet3 juillet19 juin27 juin22 juin
Durée de migration131 jours96 jours161 jours164 jours151 jours
Pic de migration159 individus le 21 mai40 individus le 26 mai32 individus le 8 mai247 individus le 21 mai133 individus le 13 mai

Données historiques et référence :

Il n’y a pas de données historiques étant donné qu’il n’y avait pas de station de comptage avant celle qui a été mise en place en janvier 2010.