Qualité eau littorale spécifique lamproies

 État 2015 non défini : descripteur non opérationnel
 Tendance 2015 non définie : descripteur non opérationnel
État et tendance donnés par la Cellule Migrateurs et validés par le groupe général Tableau de Bord le 9 février 2016.

Espèce / stade visé :

Lamproie marine / géniteurs

Objectif :

Il s’agit de suivre l’évolution de certains paramètres physico-chimiques de l’eau sur le littoral (température, oxygène…) lors des migrations de montaison des lamproies marines pour contribuer à la compréhension des variations de populations (période de migration, densité…).

Détails du suivi :

La zone littorale est une zone traversée obligatoirement par les lamproies pour la migration vers les rivières (montaison) et pour les juvéniles lors de la dévalaison. Il semble donc important de connaître la qualité de l’eau littorale lors des périodes de migration et d’évaluer l’impact sur l’espèce.
L’indicateur général de la qualité de l’eau côtière mis en place avec les notes DCE des masses d’eau côtières et estuariennes n’apporte qu’une information très sommaire sur le suivi de la qualité de l’eau et sur son impact sur les poissons migrateurs transitant dans ces zones. Cela reste une information générale non spécifique pour les lamproies marines. Il est donc important de détailler certains paramètres suivis pour définir la qualité de cette eau.
L’objectif est de pouvoir observer de façon journalière les valeurs de certains paramètres choisis. D’après les suivis et les connaissances disponibles sur les lamproies marines (préférendums), nous avons choisi de suivre : la température, la salinité, la turbidité et l’oxygène. Ce sont les paramètres physico-chimiques les plus facilement mesurables et ayant une importance majeure pour la circulation des poissons. Pour l’instant il est question de suivre ces paramètres et de les comparer avec des valeurs seuils connues pour les lamproies marines à ces différents stades de vie. Ces préférendums sont en cours de rédaction.
Jusqu’en 2012, l’IFREMER mesurait la température et la salinité de façon journalière en 3 points de la zone estuaire et pertuis. Les données sont synthétisées et disponibles dans le bulletin mensuel BULLDOSER qui présente régulièrement un état des lieux de la situation hydrologique des Pertuis Charentais et des éléments d’évolution des ressources conchylicoles. Ce bulletin était disponible 2 à 3 semaines après la fin des mesures du mois.
Depuis janvier 2013, ce bulletin est arrêté. Par contre, des données de températures (1 par mois) sur les mêmes stations que Bulldoser peuvent être récupérées sur l’interface de visualisation SURVAL réalisée par l’IFREMER : http://envlit.ifremer.fr/resultats/surval.

Résultats :

Pour l’instant, la comparaison avec les préférendums n’est pas encore réalisée.
On peut cependant avoir accès aux données du réseau Bulldoser de l’IFREMER :
2012 : http://wwz.ifremer.fr/cperpc_eng/SP2-Production/lot-2.06-Trophique/BULLDOSER/Archive-2012
Exemple : Résultats du bulletin Bulldoser de mars et avril 2012 au niveau de l’entrée dans l’estuaire de la Charente (Lupin) :
Exemple d’impact de la température sur la montaison des lamproies marines en estuaire de la Charente :

Température et salinité de l’eau à Lupin (estuaire Charente) en mars 2012 (IFREMER)
Température et salinité de l’eau à Lupin (estuaire Charente) en avril 2012 (IFREMER)

La première lamproie marine passée à Crouin (107km de la mer) a été observée à la station de comptage le 29 mars. La dernière est montée le 3 juillet.

Données historiques et référence :

Les données sont disponibles depuis 2008. Pas de référence actuellement.

Fournisseurs de données :

La collecte de ces données est réalisée par l’IFREMER.

Qualité eau superficielle spécifique lamproies

 État 2015 non défini : descripteur non opérationnel
 Tendance 2015 non définie : descripteur non opérationnel
État et tendance donnés par la Cellule Migrateurs et validés par le groupe général Tableau de Bord le 9 février 2016.

Espèce / stade visé :

Lamproies marines / adultes et juvéniles

Objectif :

Le suivi de la qualité de l’eau superficielle pour les lamproies marines se concentre, pour l’instant, sur le suivi de quelques paramètres physico-chimiques de l’eau.

Détails du suivi :

Les préférendums des lamproies marines ne sont pas encore totalement connus. Cependant, il est important de commencer à suivre certains paramètres physico-chimiques mesurés sur des sites permettant de donner une image globale de l’état des zones de reproduction, de croissance et de déplacements des lamproies adultes (géniteurs) et juvéniles et larves (ammocètes). Les données obtenues pour chaque paramètre devront êtres assez nombreuses chaque année pour permettre d’avoir des informations significatives. On cherchera donc des stations de mesures avec des suivis les plus réguliers possibles. De plus, il faudra avoir des données historiques pour être capable de donner des tendances sur les évolutions.
Les paramètres suivant sont les plus couramment suivis par les stations de mesure et peuvent avoir des effets sur les lamproies marines, seuls ou combinés :

  • Oxygène dissous (mg/L)
  • Température (°C)
  • Conductivité (à 25°C)
  • Turbidité (transparence)
  • Potentiel hydrogène (pH)

Les lamproies marines arrivent sur la Charente dés le mois de mai pour construire des « nids » en forme de cuvette à partir de graviers et galets. Les géniteurs se reproduisent entre mai et juin puis meurent. Après 10-15 jours, les œufs éclosent et donnent des larves, appelées ammocètes, qui s’enfouissent dans le sable du nid. Après 35-40 jours, ces larves se dirigent vers de nouvelles zones plus abritées (sablo-limoneuses) pour rester enfoui pendant 5 à 7 ans. Les sub-adultes vont ensuite dévaler en automne pour arriver en mer en hiver. Les paramètres choisis sont donc à suivre toute l’année. Cependant, le suivi des paramètres en période estivale est à surveiller en priorité car c’est le moment durant lequel les paramètres température et oxygène dissous sont les plus sensibles car ils peuvent dépasser les seuils de tolérance de l’espèce (en cours de recherche).

Grâce à la liste et la localisation des stations de suivi de l’état de l’eau et des milieux aquatiques (carte suivante) fournit par l’EPTB Charente, un bilan des stations de mesures a été réalisé. Nous avons choisi les stations ou les données sont disponibles au moins une fois par an et depuis au moins 10 ans.


On peut établir une liste de stations de mesures potentielles (avec numéro de la station) à suivre en priorité pour les lamproies marines :

Axe Charente :

  • Rochefort (5001500)
  • Taillebourg (5006900)
  • Merpins (5013000)
  • St Brice (5013200)
  • St Simeux (5013900)
  • Roffit (5018000)
  • Luxé (5019000)

La Boutonne :

  • Les Vinçons (5002500)
  • Vert (5004500)
  • Séligné (5005000)

La Seugne :

  • Château Renard (5007600)
  • St Germain de Lusignan (5008000)

Le Coran :

  • St Bris des Bois (5007400)

La Tardoire :

  • Champagnac Aval (5021500)

Pour chacune de ces stations, on dispose d’1 donnée par mois depuis 1975 pour les 5 paramètres étudiés sauf pour la turbidité qui est mesurée uniquement sur Taillebourg (12 fois par an) et Roffit (seulement 6 valeurs par an). Il n’y a pas d’intérêt à suivre les stations en amont de Luxé dans la mesure où aucune lamproie marine n’est retrouvé pour l’instant sur cette zone.

Pour observer l’impact du bouchon vaseux estuarien sur les lamproies, le suivi de l’oxygène peut être fait en aval sur la Charente. Cependant, il faut trouver des enregistreurs réguliers d’oxygène.

Fournisseurs de données :

Pour le suivi des températures, on se servira en priorité des informations disponibles par des sondes enregistreuses de la Cellule Migrateurs disposées à Taillebourg, Merpins et Châteauneuf-sur-Charente depuis 2010 ou 2011.
De plus, des données provenant de sondes ONEMA sont aussi disponibles.

Linéaire accessible

 État 2015 mauvais : car inférieur à 50%
 Tendance 2015 stable : pas d’évolution depuis 2014.
État et tendance donnés par la Cellule Migrateurs et validés par le groupe général Tableau de Bord le 9 février 2016.

Objectifs :

Ce paramètre représente la distance accessible sans difficulté apparente pour la lamproie marine de l’océan jusqu’au premier obstacle rencontré au cours de sa migration. Ce linéaire représente donc les zones de reproduction, de croissance et de vie des lamproies marines qui peuvent être potentiellement occupées.

Détails du suivi :

L’objectif à atteindre est le front de migration historique par cours d’eau. Le linéaire accessible annuel est la distance de l’océan jusqu’au premier ouvrage non traité (aménagement ou gestion) de classe 3 (difficilement franchissable). La classe de franchissabilité prise en compte est celle établit par l’ONEMA.
Les cours d’eau considérés sont :

  • l’axe Charente
  • La Boutonne
  • La Seugne
  • Le Né
  • L’Antenne
  • La Bonnieure

Choix des seuils :

Pour permettre de donner un état à ce descripteur, des seuils ont été choisis.
Etat mauvais = <50%
Etat moyen = entre 50 et 90%
Etat bon = >90%

Résultats :

Table des linéaires accessibles pour les lamproies marines sur la Charente et les affluents concernés en 2015

Cours d’eauPremier ouvrage non aménagé pour les poissons migrateursClasse de franchissabilité ONEMA (anguilles)Nombre d’ouvrage en avalDistance à la confluence (km)Front historique de migration (km)Pourcentage de linéaire accessible sans difficulté apparente
CharenteSt Savinien3047,827018%
BoutonneCarillon301244%
SeugneMoulin de Colombiers4111,813,190%
recherche en cours
AntenneSeuil de la Groie202,88,633%
BonnieureMoulin d’Esnord405,25,2100%

Sur l’axe Charente :
Le premier ouvrage sur la Charente est le barrage de St Savinien qui est de classe 3 (difficilement franchissable). Le linéaire accessible sans difficulté apparente de franchissement d’ouvrages est alors de 48 km soit de 18% du linéaire total potentiel (historique jusqu’à Voulême (270 km)). Il faut préciser que si des obstacles de classe 1 avaient été présents en aval de St Savinien, ils n’auraient pas été pris en compte car sans difficulté apparente de franchissement.


Si Saint Savinien était traité pour la libre circulation, nous passerions à 43% de linéaire accessible, c’est à dire jusqu’à Gardemoulin. En effet, en amont du barrage de St Savinien, celui de La Baine est franchissable et ceux de Crouin, Bagnolet, Gademoulin et Bourg-Charente sont « équipés ». Celui de Jarnac est en travaux en 2016.

Sur la Boutonne  :

En ce qui concerne la Boutonne, Carillon est le premier ouvrage (classe 3) à 1 km de la confluence avec la Charente. On prendra comme linéaire accessible optimale (100%), la distance de la confluence jusqu’à Voissay.

Pour la représentation cartographique, ce linéaire annuel est signalé par un surlignage de couleur de chaque cours d’eau sur la portion accessible de l’océan jusqu’au premier ouvrage bloquant. L’indication du front historique est mentionnée. Bien qu’il soit lié au front de migration, ce descripteur reste un paramètre de milieu car il découle de l’aménagement des ouvrages.

Carte du linéaire accessible pour les lamproies marines sans difficulté apparente
François Albert – Cellule Migrateurs Charente Seudre

Aménagement des ouvrages impactant la montaison

 État 2015 moyen : supérieur au seuil arbitraire de 50%
 Tendance 2015 à la hausse : 76,4% en 2015 supérieure à 2014 (71,6%)
État et tendance donnés par la Cellule Migrateurs et validés par le groupe général Tableau de Bord le 9 février 2016.

Objectifs :

Le but de ce descripteur est de suivre, dans le temps, la diminution du nombre d’obstacles aux déplacements des lamproies marines.

Détails du suivi :

On prendra en compte tous les ouvrages répertoriés sur les zones colonisables historiquement par les lamproies marines mais selon trois types de sélection :

  • 1/ d’après la base du Réseau d’Observation des Écoulements (ROE) de l’ONEMA « enrichie » par la Cellule Migrateurs (ROE+)
  • 2/ sur les cours d’eau considérés « axes grands migrateurs » par le SDAGE 2015 (mesure C32)
  • 3/ sur les cours d’eau considérés « axes grands migrateurs et prioritaires pour la libre circulation » par le SDAGE 2015 (mesure C34)

Pour observer la progression des aménagements des ouvrages impactant la montaison des lamproies marines, nous avons pris le choix de suivre l’ensemble des travaux effectués mais aussi ceux en projet. Dans le pourcentage affiché des ouvrages aménagés, on a donc pris en compte :

  • Les ouvrages franchissables réalisés les années antérieures
  • Les rétablissements effectués l’année en cours
  • Les démarches engagées (étude en cours) qui donneront des aménagements rapidement
  • Les démarches lancées (discussions avancées entre propriétaire et gestionnaires) qui correspondent à des aménagements prévus sur du plus long terme

Résultats :

La représentation se fait par un tachymètre qui permet d’observer le pourcentage d’ouvrages aménagés ou en projet sur l’ensemble des ouvrages à aménager de la liste (100%).
Des seuils ont été choisis arbitrairement.
Etat mauvais = <50%
Etat moyen = entre 50 et 90%
Etat bon = >90%

Pourcentages d’aménagements selon les types de sélections des ouvrages choisis fin 2014

Type de sélectionsNombre d’ouvrages concernésNombre d’ouvrages traités et en projetpourcentage d’avancée
Base ROE+31322471,6%
Axes grands migrateurs uniquement (SDAGE 2015-C32)30622372,9%
Axes prioritaires uniquement (SDAGE 2015-C34)25122188%
Sur l’ensemble de la zone colonisable historiquement par les lamproies marines, 76,4% des ouvrages sont traités ou en projet pour la restauration de la libre circulation soit une nette augmentation de 4,8% suite à l’étude des ouvrages de la Charente non-domaniale. Cependant, les ouvrages exclusivement traités représentent 26,9% de l’ensemble des ouvrages.

Pourcentages d’ouvrages aménagés sur l’ensemble des ouvrages inscrits dans le ROE+ en 2015

Traités26,9%
En projet49,5%
Traités ET en projets76,4%

Évolution des pourcentages d’aménagements au cours des années

Type de sélections2011201220132014
Base ROE+37,7%38,3%38,7%71,6%
Axes grands migrateurs uniquement (SDAGE 2015-C32)38,2%38,9%39,2%71,2%
Axes prioritaires uniquement (SDAGE 2015-C34)41,4%42,2%42,6%88%

Pourcentages d’ouvrages traités exclusivement sur l’ensemble des ouvrages inscrits dans le ROE+

Années2011201220132014
Ouvrages traités16,6%21,7%24%24,9%

Carte de localisation des ouvrages du ROE+ concernés pour les lamproies marines (actualisation fin 2015) : (possibilité d’agrandir la carte en cliquant sur le lien pdf en bas de page)

Aménagements 2014 des ouvrages sur la zone colonisable par les lamproies marines.
François Albert

Données historiques et référence :

Les données disponibles actuellement sont acquises annuellement depuis de 2009.

Fournisseurs de données :

Les données sont recueillies auprès des différents techniciens rivière et des acteurs impliqués dans les aménagements des obstacles à la libre circulation des poissons. La Cellule Migrateurs réalise ensuite le bilan annuel des aménagements.

Pêche récréative fluviale

 État 2015 non défini : descripteur non opérationnel
 Tendance 2015 non définie : descripteur non opérationnel
État et tendance donnés par la Cellule Migrateurs et validés par le groupe général Tableau de Bord le 9 février 2016.

Espèce / stade visé :

Lamproies marines / géniteurs

La pêche amateur fluviale prend en compte les pêcheurs amateurs aux lignes et les pêcheurs amateurs aux engins et filets. Les pêcheurs aux lignes ne pêchent que rarement la lamproie marine et ils ne seront donc pas pris en compte dans ce descripteur. Par contre, bien que cette espèce soit peu consommée localement (contrairement en Garonne-Dordogne), les amateurs aux engins capturent de la lamproie marine sur le bassin de la Charente. La capture de cette espèce se fait à la nasse ou au filet dérivant.

Objectifs :

Il s’agit de suivre le nombre de pêcheurs amateurs aux engins et filets fluviaux ainsi que les captures annuelles de lamproies marines par cette catégorie de pêcheurs.

Détails du suivi :

La pêche de loisirs regroupe les pêcheurs amateurs à la ligne et les pêcheurs amateurs aux engins et filets.

  • la pêche à la ligne : chaque pêcheur doit appartenir à une Association Agréée de pêche et de protection du milieu aquatique (AAPPMA). Ils leur est vivement conseillé de déclarer leurs prises. Les pêcheurs amateurs aux lignes étaient 68 116 en Poitou-Charentes en 2011 (FDAAPPMA 16, 17, 79 et 86).
  • la pêche aux filets et aux engins : chaque pêcheur doit appartenir à l’Association Départementale Agréé des Pêcheurs Amateurs aux Engins et aux Filets (ADAPAEF) de son département et déclarer ses prises. Cette pêche concerne les tramails, araignées (filets fixes maillants par exemple), épervier, carrelet fixe sur la berge ou embarqué, nasses, cordeaux, tamis à main, balances à crevettes et couls. Les pêcheurs étaient 287 en Poitou-Charentes en 2011 (ADAPAEF des départements 16, 17 et 79) avec une majorité en Charente-Maritime et en Charente. En Charente-Maritime, 4 rivières sont concernées : la Charente, la Boutonne, la Sèvre et Le Mignon. Ces pêcheurs doivent expédier leurs feuilles de captures auprès de l’ONEMA depuis 1988.

Résultats :

Nous possédons actuellement une seule source d’informations qui est le Suivi National des Pêcheurs aux Engins (SNPE) de l’ONEMA.
Il concerne uniquement les pêcheurs amateurs aux filets et engins. Nous disposons des résultats de la synthèse nationale du SNPE de 1999 à 2002 (autrefois CSP)(document joint en bas de page) et des données de 2003 à 2012 fournies par le SNPE.

  • 2003 à 2012 :
    Début 2013, nous avons pu récupérer le bilan des captures des professionnels fluviaux de 2003 à 2012 sur la Charente (bassin versant).
Nombre annuel de pêcheurs amateurs aux engins et filets fluviaux et nombre annuel de jours de pêche total et moyen par pêcheur
Eric Buard – Cellule Migrateurs Charente Seudre (d’après données SNPE-ONEMA 2013)
Captures annuelles de lamproies sp. (kg) par les pêcheurs amateurs aux engins et filets fluviaux, nombre de déclarations annuels et captures moyennes par déclarations
Eric Buard – Cellule Migrateurs Charente Seudre (d’après données SNPE-ONEMA 2013)

Les 2 lamproies migratrices (marine et fluviatile) ne sont pas différenciées dans ce bilan. Cependant, d’après les communications avec les pêcheurs, ce sont surtout des lamproies marines qui sont capturées.
On constate de faibles captures sur ces dix années de suivi avec néanmoins un pic en 2007. Depuis 2009, les captures semblent diminuer chaque année.

Note :  Ces données n’ont pas encore été traitées et synthétisées par l’ONEMA. Aucun travail n’a pour le moment été réalisé pour compenser le fait que les pêcheurs peuvent déclarer le poids et ou la taille. Il faut noter toutefois que sur les espèces concernées ici, les déclarations de captures sont très majoritairement faites en kg. Les chiffres sont des valeurs annuelles et pour le moment ils ne sont pas accompagnés des taux de déclaration. Les résultats rendent compte de valeurs brutes qui évolueront surement encore avant la publication du prochain rapport de synthèse qui couvrira la période 2003-2012. Des déclarations pour l’année 2012 arrivant encore, les chiffres bruts pour cette année ne sont pas encore arrêtés.

  • 1999 à 2002 :
    Le rapport de synthèse 1999-2002 du CSP (2004) fait le bilan des captures françaises avec une estimation des captures totales d’après les déclarations des pêcheurs.
    En comparaison, nous avons listé les captures moyennes annuelles réalisés en Adour et dans les estuaires girondins.

Captures moyennes annuelles de lamproies marines des pêcheurs amateurs fluviaux aux filets et engins de 1999 à 2002

1999 à 2002CharenteEstuaires girondinsAdour
Captures moyennes annuelles (kg)1412 1405
Pour s’approcher plus d’une valeur réelle, il faut sans doute prendre en considération que le taux moyen de déclaration sur la période est de seulement 22% pour le secteur Charente.

Gestion de la pêche :

Au niveau local, la Direction Départemental du territoire (DDT) est le service gestionnaire qui encadre la pêche amateur aux filets et engins. A l’échelle nationale, l’ONEMA gère le système de déclarations des captures pour les professionnels et les pêcheurs amateurs aux filets et aux engins avec le Suivi National de la Pêche aux Engins (SNPE).
Pour la pêche à la ligne, ce sont les fédérations de pêche qui s’occupent des bilans des saisies.

Données historiques et référence :

Les recherches sont en cours.

Fournisseurs de données :

Les données proviennent actuellement de l’ONEMA (SNPE).

Relation avec les mesures de gestion du PLAGEPOMI 2008-2012 :

  • SH01 : Élaborer des bilans annuels de l’exploitation halieutique
  • * Objectifs : Réaliser un bilan annuel de l’exploitation halieutique des populations de poissons migrateurs (exemple : Synthèse des données de capture (…) calcul des taux d’exploitation)
  • SH03 : Assurer un suivi halieutique des pêcheries amateurs aux engins
  • * Objectifs : Assurer un suivi des pêcheries amateurs aux engins (maritimes et fluviales) permettant de disposer de statistiques pour la gestion en matière d’indice d’abondance (…).