Pêche récréative fluviale

Mis à jour le 25 août 2023Retour au tableau de bord
Prélèvements par la pêche

 État 2019 non défini : descripteur non opérationnel
 Tendance 2019 non définie : descripteur non opérationnel
État et tendance validés par le groupe général Tableau de Bord le 5 mars 2019.

Espèce / stade visé :

Lamproies marines / géniteurs

La pêche amateur fluviale prend en compte les pêcheurs amateurs aux lignes et les pêcheurs amateurs aux engins et filets. Les pêcheurs aux lignes ne pêchent que rarement la lamproie marine et ils ne seront donc pas pris en compte dans ce descripteur. Par contre, bien que cette espèce soit peu consommée localement (contrairement en Garonne-Dordogne), les amateurs aux engins capturent de la lamproie marine sur le bassin de la Charente. La capture de cette espèce se fait à la nasse ou au filet dérivant.

Objectifs :

Il s’agit de suivre le nombre de pêcheurs amateurs aux engins et filets fluviaux ainsi que les captures annuelles de lamproies marines par cette catégorie de pêcheurs.

Détails du suivi :

La pêche de loisirs regroupe les pêcheurs amateurs à la ligne et les pêcheurs amateurs aux engins et filets.

  • la pêche à la ligne : chaque pêcheur doit appartenir à une Association Agréée de pêche et de protection du milieu aquatique (AAPPMA). Ils leur est vivement conseillé de déclarer leurs prises. Les pêcheurs amateurs aux lignes étaient 68 116 en Poitou-Charentes en 2011 (FDAAPPMA 16, 17, 79 et 86).
  • la pêche aux filets et aux engins : chaque pêcheur doit appartenir à l’Association Départementale Agréé des Pêcheurs Amateurs aux Engins et aux Filets (ADAPAEF) de son département et déclarer ses prises. Cette pêche concerne les tramails, araignées (filets fixes maillants par exemple), épervier, carrelet fixe sur la berge ou embarqué, nasses, cordeaux, tamis à main, balances à crevettes et couls. Les pêcheurs étaient 287 en Poitou-Charentes en 2011 (ADAPAEF des départements 16, 17 et 79) avec une majorité en Charente-Maritime et en Charente. En Charente-Maritime, 4 rivières sont concernées : la Charente, la Boutonne, la Sèvre et Le Mignon. Ces pêcheurs doivent expédier leurs feuilles de captures auprès de l’ONEMA depuis 1988.

Résultats :

Nous possédons actuellement une seule source d’informations qui est le Suivi National des Pêcheurs aux Engins (SNPE) de l’ONEMA.
Il concerne uniquement les pêcheurs amateurs aux filets et engins. Nous disposons des résultats de la synthèse nationale du SNPE de 1999 à 2002 (autrefois CSP)(document joint en bas de page) et des données de 2003 à 2012 fournies par le SNPE.

  • 2003 à 2012 :
    Début 2013, nous avons pu récupérer le bilan des captures des professionnels fluviaux de 2003 à 2012 sur la Charente (bassin versant).
Nombre annuel de pêcheurs amateurs aux engins et filets fluviaux et nombre annuel de jours de pêche total et moyen par pêcheur
Eric Buard – Cellule Migrateurs Charente Seudre (d’après données SNPE-ONEMA 2013)
Captures annuelles de lamproies sp. (kg) par les pêcheurs amateurs aux engins et filets fluviaux, nombre de déclarations annuels et captures moyennes par déclarations
Eric Buard – Cellule Migrateurs Charente Seudre (d’après données SNPE-ONEMA 2013)

Les 2 lamproies migratrices (marine et fluviatile) ne sont pas différenciées dans ce bilan. Cependant, d’après les communications avec les pêcheurs, ce sont surtout des lamproies marines qui sont capturées.
On constate de faibles captures sur ces dix années de suivi avec néanmoins un pic en 2007. Depuis 2009, les captures semblent diminuer chaque année.

Note :  Ces données n’ont pas encore été traitées et synthétisées par l’ONEMA. Aucun travail n’a pour le moment été réalisé pour compenser le fait que les pêcheurs peuvent déclarer le poids et ou la taille. Il faut noter toutefois que sur les espèces concernées ici, les déclarations de captures sont très majoritairement faites en kg. Les chiffres sont des valeurs annuelles et pour le moment ils ne sont pas accompagnés des taux de déclaration. Les résultats rendent compte de valeurs brutes qui évolueront surement encore avant la publication du prochain rapport de synthèse qui couvrira la période 2003-2012. Des déclarations pour l’année 2012 arrivant encore, les chiffres bruts pour cette année ne sont pas encore arrêtés.

  • 1999 à 2002 :
    Le rapport de synthèse 1999-2002 du CSP (2004) fait le bilan des captures françaises avec une estimation des captures totales d’après les déclarations des pêcheurs.
    En comparaison, nous avons listé les captures moyennes annuelles réalisés en Adour et dans les estuaires girondins.

Captures moyennes annuelles de lamproies marines des pêcheurs amateurs fluviaux aux filets et engins de 1999 à 2002

1999 à 2002CharenteEstuaires girondinsAdour
Captures moyennes annuelles (kg)1412 1405
Pour s’approcher plus d’une valeur réelle, il faut sans doute prendre en considération que le taux moyen de déclaration sur la période est de seulement 22% pour le secteur Charente.

Gestion de la pêche :

Au niveau local, la Direction Départemental du territoire (DDT) est le service gestionnaire qui encadre la pêche amateur aux filets et engins. A l’échelle nationale, l’ONEMA gère le système de déclarations des captures pour les professionnels et les pêcheurs amateurs aux filets et aux engins avec le Suivi National de la Pêche aux Engins (SNPE).
Pour la pêche à la ligne, ce sont les fédérations de pêche qui s’occupent des bilans des saisies.

Données historiques et référence :

Les recherches sont en cours.

Fournisseurs de données :

Les données proviennent actuellement de l’ONEMA (SNPE).

Relation avec les mesures de gestion du PLAGEPOMI 2008-2012 :

  • SH01 : Élaborer des bilans annuels de l’exploitation halieutique
  • * Objectifs : Réaliser un bilan annuel de l’exploitation halieutique des populations de poissons migrateurs (exemple : Synthèse des données de capture (…) calcul des taux d’exploitation)
  • SH03 : Assurer un suivi halieutique des pêcheries amateurs aux engins
  • * Objectifs : Assurer un suivi des pêcheries amateurs aux engins (maritimes et fluviales) permettant de disposer de statistiques pour la gestion en matière d’indice d’abondance (…).